jeudi 29 octobre 2009

les trous

je suis diablement sujète aux trous de mémoires; particulièrement dans les salons.
Je sais pourtant parler des heures et des heures non stop mais, dès qu'il s'agit de mondaniser,( invitation à diner dans l'argenterie, pinces cul, réunion de boulot..), j'ai des trous. des foultitudes de trous de mots, des absences.
Paf au milieu d'une phrase, un mot disparait. Pendant, que je sens mon fou rire monter, because comique de répétition, je vois le mot s'échapper et rejoindre le reste de ma soupe cosmique interne pour s'y expliquer. De quoi? , j'en sais rien mais je sais que ça va discuter sec.
Comme nul ne sait quand le conciliabule cessera, nul ne sait quand le mot remontera en surface. Nul se sait quand je pourrai reprendre le fil de la conversation. Peut être bien jamais. mais est-ce vraiment grave?
le mot a laissé place à un trou de mémoire. Un trou avec plein de mots autour.

ça m'étonnerait pas si on me disait , sous le sceau du secret, qu' Einstein et Freud avaient comploté. Jacques Lacan est le produit de leur dessein. Le père du point de capiton.( ça m'a toujours fait pensé à comédon , ce truc là.
Point noir, trou noir; même combat

je vous l'dis , vaut mieux se calter avant qu'il ne soit trop tard.
oui, mais où?
A cet instant précis , je me réfugie dans le frigo, où m'attendent déja jus de carotte et citrons verts.
je vais bricoler l'interupteur afin que l''ampoule ne s'éteigne pas.
froid, ok ,
noir, ok
mais pas les deux en même temps .
surtout que je ne loge pas dans le frigo avec une polaire. j'ai deja testé.


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