mercredi 3 novembre 2010

honte au peuple français


Les députés adoptent le droit d’entrée de 30 euros à l’AME
Les associations le redoutaient, les députés l’ont fait. Dans le cadre de l’examen des crédits santé dans le projet de loi de finances 2011, ils ont restreint l’accès à l’aide médicale d’État (AME), instaurant notamment un droit d’entrée de 30 euros.
EN 2009, 215 000 étrangers en situation irrégulière ayant des ressources inférieures à 634 euros ont bénéficié de l’AME. Le coût du dispositif a fortement augmenté, notamment avec la prise en charge, depuis 2007, des ressortissants roumains et bulgares, auparavant pris en charge par l’assurance-maladie. D’où la nécessité, selon le gouvernement et la majorité, d’encadrer le dispositif, pour lequel un budget de 588 millions (soit près de la moitié du budget santé total, de 1,22 milliard) est prévu pour 2011. Et une mission d’expertise a été confiée à l’inspection générale des Affaires sociales et à celle des Finances, qui, selon Roselyne Bachelot, rendra ses conclusions à la fin du mois. La ministre a tenu à souligner qu’il n’y avait « pas de dérive financière » de l’AME, celle-ci évoluant « de la même façon que les dépenses de santé » et que, contrairement à l’affirmation de certains parlementaires de la majorité, « les fraudes ne sont pas majoritaires ». L’amélioration de la facturation hospitalière jouerait aussi un rôle.
Certains soins exclus.
Un amendement de Dominique Tian (UMP), qui souhaitait notamment réduire l’aide aux seuls soins urgents et la limiter à trois mois au lieu d’un an a été rejeté, comme le souhaitait la ministre. En revanche, et comme elle l’avait suggéré dès juin, le principe d’un droit d’entrée dans le système, de 30 euros, a été adopté grâce à l’amendement présenté par plusieurs députés de la majorité. Les parlementaires ont aussi adopté un autre amendement de M. Tian, restreignant le panier de soins des bénéficiaires de l’AME aux seuls actes dont le service médical rendu est important ou modéré ; ce qui exclut par exemple le traitement de la stérilité, la chirurgie esthétique et les cures thermales. « Ce n’est pas, a indiqué la ministre, que certains bénéficiaires fassent appel à des soins de chirurgie esthétique ou demandent une cure thermale, mais ce genre de canard vole dans l’opinion publique, et exclure expressément de telles demandes de soins dans un texte constituera un travail d’éclaircissement. »
D’autres amendements votés prévoient de restreindre la qualité d’ayants droit des bénéficiaires aux seuls conjoints et enfants (et non plus aux ascendants et collatéraux), d’autoriser l’assurance-maladie à vérifier que le bénéficiaire de l’aide réside toujours en France et de permettre aux directeurs des caisses de récupérer les sommes indûment versées.
« Nous apportons des restrictions de bon aloi, a estimé Jean-François Copé, le patron des députés UMP. Un débat plus large aura lieu sur l’AME (...) peut-être dans la perspective du débat présidentiel » de 2012. Face aux inquiétudes de la gauche, Roselyne Bachelot a quant à elle assuré que « l’essentiel » du dispositif était « préservé ». Ce n’est pas l’avis des associations, qui continuent à penser que l’accès aux soins des étrangers sans papiers est ainsi fortement compromis. Pour le CoMéGAS (Comité des médecins généralistes pour l’accès aux soins), par exemple, le droit d’entrée « condamne de nombreux malades à rester sans soins ». Le comité s’associe aux associations (CISS, FNARS, ODSE, UNIOOPSS...) qui demandent que l’accès gratuit à l’AME soit conservé dans l’attente d’une généralisation de la CMU pour toutes les personnes à bas revenus, y compris les sans-papiers."
› RENÉE CARTON - le quotidien des medecins

faut pas le dire

un truc que j'adore est qu'on vienne me chercher à la gare, juste devant le quai.
Comme ça m'arrive rarement, je regarde les retrouvailles des autres ,ça me ferait presque pleurer d'émotion. C'est toujours à ce moment, que je cherche un ticket de métro au fond de mon sac et que  j'hésite entre  prendre le RER ou le bus. La premiere décison me fait traverser le pont , l'autre attendre devant le jardin des plantes. En général,  je choisis la 2eme solution . Arrivée sous l'abri bus du 57 et 91 , je change d'avis et  je marche jusqu'à la gare de Lyon. J'en profite pour regarder le niveau de la Seine et pour  penser " Et si quelqu'un se noyait , je ferais quoi ? y'a même plus de bouée sur les ponts".
quand je marche en ville , je me raconte plein d'histoires. 

pour ne pas regarder autre chose

Sur le bord de la Marne , sont accostés des bateaux de location, sur lesquels sirotent des retraités affublés d'une casquette de marin. Les femmes se font bronzer. 
Sous le pont , cette peinture étrange à pour principal  intérêt de détourner mon regard du spectacle cité juste au dessus.

suis pas une fan d'objets mais ...

des fois ... ça vaut le coup alors je prends 5mn et j'admire