jeudi 28 juillet 2011

Virgule of Cotentin


ça fait bien 3 mois

ça fait bien trois mois que je vis sans décalage. Je ne peux rien en dire. Je suis en plein dedans tout en essayant de me raccrocher au bord. Une me dit "saute par dessus le monde, la vrai vie est par là". Celle là pétille et explose d'abondance. Elle étouffe de ne pouvoir assez donner.  L'autre ne dit rien. Un iota lui vaut ce me vaut la corvée de ménage. A son contact , je comprends pourquoi je suis née. 
A leur coté , je vis.

Pedro l'âne

A table, je dis a mon frère que les ânes, que je viens tout juste de rencontrer, me font penser à l'image d’Épinal des trisomiques, ( cad quand la débilité heureuse donne accès à la sagesse).
Hier , j'ai touché pour la première fois un âne. De mes mains aux poumons, se sont diffusées les images suivantes : quelques fonctions utiles ( portage, labourage...) au milieu d'une nuée  de sainteté. Je n 'ai même pas eu l'envie de le cogner à cause de son trop de gentillesse. Je n'ai pu que le remercier de m'avoir choisie pour le protéger. L'éleveuse des anes et annesses Virgule, Totolino (et j'ai oublié les autres) , a commencé  avec des percherons.
Eh bien,  quand tu veux le calme dans le troupeau, afin d'éviter qu'ils ne se fracassent au fond d'un ravin, tu  poses un âne ( Pedro par ex) au milieu des chevaux et tout le monde devient calme.
Là dessus mon frère me rétorque :
"Pedro l'âne empêche la chute des chevaux"

Allez donc en trouver des sons qui disent deux vérités à la fois.
ça y est,  les ânes me fascinent, surtout ceux du Cotentin, coup de foudre.