jeudi 28 janvier 2010

camouflage : je suis branchée !

http://www.iwm.org.uk/upload/package/78/site/ecard/



Camouflage encore 






Depuis plusieurs décennies, l'art du camouflage a été adopté ou a inspiré de nombreux domaines : la musique avec The Clash et Public Enemy, l'art avec Andy Warhol, Alain Jacquet ou Alighiero Boetti, la mode, de la haute couture avec Jean Paul Gaultier au style plus urbain avec Maharishi ; et est aujourd'hui utilisé sur des objets de tous les jours comme le téléphone portable. L'exposition"Camouflage", première du genre et présentée actuellement à l'Imperial War Museum de Londres, en explore l'impact sur les armées modernes et son adoption par la culture populaire.
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Jusqu'au 18 novembre 2007
Imperial War Museum London
Lambeth Road
London SE1 6HZ
United Kingdom
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Tenue de tireur isolé Lechi


Soldats

Robe de Jean Paul Gaultier, 2006 © Getty Images


Veste réalisée par Mr Freedom pour la marque Maharishi, 2004 © Maharishi
par LG - London le 27/05/2007

travail

J'en ai plein le c... de ce boulot absurde

et ça !


sont 'ils heureux?

la suite. merci PP


Le camouflage : art militaire et pictural.Imprimer cette page
 
 
(Crédits : STAT CIC/GM D.Dupuis) Le 4X4 Isuzu des Gazelles, fraîchement repeint aux couleurs du bariolage par la section technique de l'armée de Terre !
Le 4X4 Isuzu des Gazelles, fraîchement repeint aux couleurs du bariolage par la section technique de l'armée de Terre !
Les techniques de camouflage, notamment vestimentaires, ont été mises au point au cours de la guerre de 1914 – 1918, dans le but pratique de masquer aux vues de l’ennemi les mouvements de troupes et matériels et donc de limiter l’exposition des soldats aux tirs ennemis.
Ainsi, le pantalon garance (rouge) est abandonné au profit de la tenue «bleue horizon» et les insignes parfaitement visibles d’uniformes colorés et les spécificités de chaque arme disparaissent.
En France, les sections de camouflage sont rattachées à l’artillerie de la défense contre avions (DCA). Elles prennent pour emblème le caméléon, archétype du mimétisme animal, celui-ci ayant la particularité de modifier la pigmentation de sa peau pour se fondre dans son environnement.
Les premiers inspirateurs des tenues camouflées sont des artistes peintres. Dès 1914, de sa propre initiative, le peintre Louis Guigot à Nancy réalise un modèle de veste camouflée. A Toul, le commandement militaire charge les peintres Guirand de Scévola, Royer et Rosnin, entre autres, d’étudier les procédés rendant difficilement visibles hommes et matériels. Une première équipe de camouflage est mise sur pied qui compte 30 personnes. Guirand de Scélova s’inspire alors des mouvements de peintures en vogue : «j’avais, pour déformer l’objet, employé les moyens que les cubistes utilisent pour le représenter ». Car, camoufler consiste à tromper l’œil de l’adversaire.
L’action de cette section de camouflage est telle que, le 21 août 1916, elle reçoit collectivement la médaille de la Croix de guerre.
Le camouflage se répand donc dans les armées, d’abord avec les ateliers à Amiens, puis dès août 1915 ceux de Chalons, en septembre ceux de Nancy et plus tard ceux de Chantilly et de la région parisienne. La France envoie aussi auprès des nations alliées des conseillers en camouflage, chez les Britanniques en 1915, les Belges en 1916, les Italiens et les Américains en 1917.
La tenue camouflée devient celle des troupes d’élite de la plupart des belligérants de la deuxième guerre mondiale, pour se protéger des vues de l’adversaire, notamment aériennes. Elle devient le symbole des unités de parachutistes britanniques, italiens, soviétiques, des marines américains, des waffen SS allemands et, avec la guerre d’Indochine, elles sont l’apanage des troupes de choc de l’armée française.
Synonymes d’adaptabilités au terrain, de souplesse, d’invisibilité, de vitesse, incarnant la force, la ruse, le succès elles finissent par prendre place dans les théories de la guerre psychologique développées pendant la guerre d’Algérie. Avec elles, les hommes de la 10e division parachutiste façonnent la légende des « léopards »
Aujourd’hui le camouflage constitue la robe normale des véhicules de l’armée française et la tenue camouflée, si elle n’a pas fini d‘évoluer, constitue la base du paquetage du soldat français.
Textes extraits du « Petit journal de l’exposition» et réécrits avec l’aimable autorisation des auteurs Gilles Aubagnac, Eric Deroo, Richard Maisonnave.
Pour en savoir plus :
Visitez l'exposition "Camouflages, modes et uniformes du 29 juin au 26 septembre 2007 au Musée de l’Artillerie - Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande Armée - 83007 DRAGUIGNAN

mercredi 27 janvier 2010

«Vivons heureux, vivons cachés», les bunkers suisses

" Un certain goût de l’effort
" Clés de voûte du système défensif helvétique, les bunkers font à tel point partie du paysage que plus personne ne les remarque. Sauf Leo Fabrizio, qui vient de publier «Bunkers», un recueil de photographies à la gloire de ces fortins qui n’ont eu pour ennemies que les affres du temps…

Les bunkers suisses dans toute leur diversité: aujourd’hui démantelés, demain peut-être élevés au rang de monuments historiques? (L. Fabrizio)

«Vivons heureux, vivons cachés», se sont dit depuis un siècle tous les bunkers de l’armée suisse. Habitués à jouer à cache-cache avec les champignonneurs ou les bouquetins, ces ouvrages militaires ont, par essence, été construits pour ne pas être vus. Alors qu’ils sont aujourd’hui pour la grande majorité désaffectés, les fortins font l’objet d’un étonnant recueil de photographies de Leo Fabrizio, jeune diplômé de l’Ecole cantonale d’arts de Lausanne (ECAL).
Depuis la nuit des temps, l’homme belliqueux a cherché à se défendre. Si l’on retrouve des fortifications dans les châteaux forts du Moyen Age, le besoin d’ériger des bunkers s’est fait ressentir en Europe occidentale à l’aube de la Première Guerre mondiale.
Dès 1914 en effet, pour la première fois dans l’histoire des guerres, l’aviation entre en jeu dans un conflit armé. La nécessité de cacher à l’adversaire ses dispositifs de défense ouvre la voie à la construction de fortifications invisibles.
Fauve et cubisme
C’est en 1915 qu’apparaît pour la première fois la notion de camouflage. Selon la légende, une poignée d’artistes peintres français mobilisés, fortement influencés par le fauvisme et le cubisme, se seraient ingéniés à peindre des taches sur les fortifications, de manière à ce qu’elles se confondent avec le paysage qui les entoure.
En Suisse, il faut attendre 1921 pour voir les premières velléités de mimétisme. Au départ, les résultats ne sont pas toujours concluants, notamment en hiver lorsque la neige fait son apparition…
En 1933, le Département militaire fédéral édicte des instructions à l’usage des troupes spécialisées dans l’art du bariolage: «Article 21. Pour camoufler les pièces d’artillerie, on les recouvre de larges taches de peintures irrégulières jaunes, vertes et brunes entourées d’un bord noir de 1 à 3 centimètres de largeur. Chaque surface à camoufler comporte trois taches (une de chaque couleur) de formes et de dimensions différentes…» Un vrai guide réglementé à l’usage de l’apprenti caméléon!
L’art du trompe-l’œil
Comme le montrent quelques-unes des 75 images de Leo Fabrizio, les soldats suisses ont parfois fait preuve de davantage d’imagination. Des sapins métalliques aux abords du Fort Pré-Giroud, à Val-
lorbe, une porte en «papier rocher» fermée par un simple cadenas, à Gütsch (Uri), un géant de fer et de béton caché dans des taillis au bord du lac de Morat: les troufions helvétiques se sont parfois bien amusés à déguiser leurs abris en d’étonnantes renardières.
On se lance également dans le camouflage végétal, surtout par le biais de plantations d’arbres devant les casemates. Plus rarement encore, l’armée réalise des camouflages très élaborés, dissimulant des bastilles sous des allures de villas ou des granges. De véritables trompe-l’œil, réalisés avec une indéniable maîtrise.
A partir de 1937, plus de 300 fortifications sont érigées le long des frontières avec le Reich. Comme l’état-major ne disposait pas de plans réglementaires, le soin était laissé aux unités de construire les blockhaus «à leur manière». Ainsi, un œil averti peut aujourd’hui connaître avec certitude, d’après l’architecture du bunker, quelle unité en est le maître d’œuvre. L’exemple le plus patent est sans doute celui de la 3e division qui, dans la région du lac de Thoune, a respecté avec soin l’architecture vernaculaire des chalets et des granges.
Mythe et réalité
De tout temps, de nombreuses légendes ont circulé autour des bunkers. Quels secrets se dissimulent derrière ces ouvrages militaires que l’on prend tant de peine à cacher?
Dans les années 1940, un reportage du Cinéjournal, où l’on voit un camion entrer dans une montagne, a fondé la légende des «tunnels qui relient Savatan au Saint-Gothard», rappelle Maurice Lovisa, architecte EPFL, dans la postface du livre de Leo Fabrizio.
Aujourd’hui, même si le camouflage visuel garde une certaine importance dans la théorie militaire, la priorité est mise dans des systèmes de dissimulation nettement plus sophistiqués, notamment dans la perméabilité aux rayons infrarouge (utilisés en vision nocturne).
En Suisse, les bunkers n’ont eu pour seules ennemies que les affres du temps… Depuis 2003, les troupes de forteresse ont disparu, laissant leurs fortins à l’abandon. Dans certains milieux, on parle aujourd’hui de réhabiliter ce patrimoine, de promouvoir les fortins au rang de monuments historiques.
A l’image des bunkers de Normandie, qui ont largement été démantelés, les forteresses helvétiques vont inéluctablement s’effacer du paysage. Un paradoxe pour des ouvrages qui ont été conçus pour ne jamais être vus…"
Leo Fabrizio, Bunkers, Editions Infolio

et les photos : 


http://www.polarinertia.com/july06/bunker19.htm

dimanche 24 janvier 2010

en vrac





1) pour acceder a mon blog , je passe par chez PP le Moqueur ( bien connu de nos services). ça me fait comme si je passais par son appart pour aller dans ma salle de bain me laver les dents. Un peu comme chez les soviets dans l'imaginaire occidental
2) il m'arrive souvent de penser à Malaparte, à cause de la Peau. Dans le train,  je me demandais si l'on avait , le matin ( ou n'importe quand dans la journée),  la possibilité de changer, transformer les élements de son visage  au gré de ses envies...je me demandais donc , quelles gueules se baladeraient dans le rue , le matin en allant bosser.
3) je reviens du limousin mais plus globalement, je reviens de loin comme beaucoup.

dimanche 17 janvier 2010

chercher les bouches

chercher les bouches de gaz, les bouches de métro, les bouches d'égout, 
les bouches , toutes les bouches 
tendre l'oreille vers la rumeur de la Terr
e

quelle est la suite?

De plus en plus souvent, au sujet de ma vie je pose la question: " tiens tiens , quelle va être la suite" ,me sentant sur cette voie, mi active , mi passive, mitigée et amusée, mimolette et mi roquefort. ce soir, mitouflée sous ma couette un peu comme dans un bobsleigh, faisant le bilan de ma semaine Alors , quelle est la suite...? Quelle nouvelle surprise? quel "encore pareil"? pour cette entité recouverte d'une peau antenne, d'une peau modelant mon identité, d'une peau qui me désigne au monde. D'une peau dont je ne sais absolument pas comment elle s'arrête à l'intérieur. Le développement physique de l'être commence par quoi? sagit'il d'une poussée vers l'extérieur, issue d'un mystérieux centre, la pulsion big bang? ou /et d'un foisonnement exponentielles de cellules spécialisées.. et/ou d'autres phénomènes.. c'est quoi la poussée d'un humain? la poussée implique t'elle une contre-poussée? externe, la poussées des autres , interne , une auto contre poussée.


quelle est la suite?

samedi 16 janvier 2010

on se déchaine, on a envie de vivre

on vit 

http://www.youtube.com/watch?v=FTD2lKew4iI
path. apocalyptica

superposition



grotte de Chauvet à superposer à l'origine du monde

vendredi 15 janvier 2010

tralalère

tralalère
che pas pourquoi. 
la fin de semaine
le repos de la prolo? 
la peau qui se repose

les pieds contre le drap

jeudi 14 janvier 2010

la boite de pandore

là encore je vais faire court mais surtout très perso.
la boite de Pandore, j'en ai en fait une idée confuse.
Je ne sais meme plus qui la porte et pour qui .
je me souviens que la curiosité lui fait ouvrir la dite boite.
qu'elle s'ouvre
que  s'en échappent les Maux qui se repandent sur toute la  Terre.
Seule  l'Esperance reste coincée au fond.

.. Cette salope ! égoiste! inconséquente, trou de cul !

parce que si elle , la seule pas ( officiellement...) de la famille des Maux, avait  eu le courage de partir avec les autres, et comme les autres , avec vivacité,
eh bien nous , les humains, on serait peut être plus joisses... moins tartes.
j'en sais trop  rien. je vais y reflechir.
Toute contribution est la bienvenue.

je mange un truc à decorner les boeufs

je mange un truc qui donne une haleine de vieux requin: salade de lentilles avec des oignons et des bouts d'une matière  inconnu ( tofu??) et du poivre.
c'est fort , c'est bon. un coup de pinard la dessus. ravissant ( de ravir, chavir)

deja Patti Smith

deja Patty Smith y donnait des concerts



grotte cueva-de-las-manos

pattes avec trois doigts


grotte cueva-de-las-manos 


rien ne vous gène? 
même  pas les pattes avec trois doigts? 
moi , ça me derange, 
Sur les fondamentaux de l'humain: 
on nous a menti, on est croisé avec qq chose (  animal ou alien) de pas très net. 
voila , c'est tout

REVOLUTION

VOILA,  JE SUIS SUR LE CUL
j'éprouve enfin de la colère , de la grosse, de la vraie , celle totalement injuste,
pas celle reprimée, contenue et mesurée
ENFIN ENFIN
je ne sais plus faire semblant avec la bééééte qui est en moi
HOURRA HOURRA, je suis heureuse. 

les chartreux ( suite)

Sous d'austères aspects et en cachette, il fabriquent des élastiques en caoutchouc qu'ils font venir du Congo Belge. Ils coulent , malaxent, assemblent, cousent et enfin,  fabriquent de grosses lanières à propulser. Grosso modo, de gros lance-pierres à taille humaine qu'ils installent en haut d'un donjon. Ils prennent le plus jeune des leurs pour faire les tests car les jeunes, si ça tombe , ça se fait moins mal.
Et voila, c'est comme ça qu'ils s'envoient  en l'air dans les montagnes, à l'abri des regards.
je vous ais fait la version rapide parce que je suis naze naze naze.
A plus .

mercredi 13 janvier 2010

de l'hypocrisie , du mensonge ou simplement un métier à risque?

A 1 minute et 52 seconde , vous aurez la preuve que les curetons ( je sais ce sont des moines mais j'aime bien l'iréverence).Donc à 1:52, vous verrez un moine propulsé dans le ciel pur des Chartreuses. 
C'est ça le secret de leur longévité ; s'envoyer en l'air. pas besoin de prendre cette gueule de triste cul béni.... En fait si , c'est pour éloigner le bedeau , le badaud.
le plan suivant, à 2:00, un collègue recupère le corps propulsé dans le jardin .
Il a eu du bol, la terre d'un jardin est meuble. Quelques fois, ils tombent dans une crevasse ou sur le toit des maisons et c'est pas de la tarte. 
Ce soir , ( je dois sortir) je vous raconterai comment ils sont propulsés.


en réponse a PP le moqueur (à propos de Bataille)

on dirait une illustration pour Max und Moritz ( wilhem Busch)

fritz wunderlich

malher/ferrier

broken english

ça c'est une gonzesse et je te dis pas les roberts.. blurps

marainne faihfull / working class heroe

retour dans le blog/ faut revoir ça

http://lfaker.blogspot.com/2010/01/fabuleux.html

ou redescendre  "fabuleux" ("COOL " / west side story)

l'est fou, l'a même pas enlevé son manteau rouge pour chanter

journée DJ

the partisan

A Thousand Kisses Deep / deux versions

 la 1ere , juste pour la voix:



la deuxieme pour la voix aussi :

who by fire. cohen/ sonny rollins

river of no return- bande annonce

 De la passion, de l'aventure, des cascades et des indiens. bref  TOUT pour être heureux.


la nuit du chasseur . pour les yeux et les oreilles

boom boom boom

fabuleux

incontournable west side story 1

aie aie aie moi, ça me file une patate d'enfer.

j'adore danser avec ça 

et si je commence avec Elvis .. c'est pas fini, j'adore les marshmallows

cool baby cool !

et ça ....

et toujours ,cassandra wilson

joni Mitchell. amelia

yeeee janis janis janis !!!!!!!!!!!!!!!


cohen .. leonard..the stranger song

idem

ben , me voilà bien !

c'était le temps ds rêves


mardi 12 janvier 2010

j'en ai assez d'un monde

j'en ai assez d'un monde où , dès ma première 
bouchée du matin 
(annonce d'une émission sur les exploités du thé) , 
je constate que ma vie quotidienne se fait 
sur le dos de quelqu'un d'autre,
loin , exploité; de préference enfant ou femme. 
et merde, on arrete pas de me le faire savoir comme 
si c'était de ma faute et surtout
pour éviter de remettre en cause un système précis

c'est pas normal.

oooooohhhh 2

http://www.grands-reporters.com/article.php3?id_article=200&id_document=1957&debut_photos=122




oooooohhhh


pour PP le Moqueur !!


jeudi 7 janvier 2010

sylvie joly / deneuve


Requiescat in pace

C'est fou comme on veut les garder absolument en vie : aujourd"hui j'ai trouvé ça : Elvis à l'aéroport






Quelqu'un nous fera t'il le coup avec notre Président?

mardi 5 janvier 2010

meilleurs voeux de Pâques

ouais, meilleurs voeux de noel et de jour de l'an neuf 
et pouis meilleurx voeux de paques 
des gros voeux de pâques comme ceux des autruches 
à la coque. je sais je radote. 
je vous le souhaite , de manger des oufs d'autruche 
à la coque, avec deux énormes mouillettes beurrées et taillées dans des baguettes fraiches. 
je vous le souhaite de vous étendre repu(e)s sous un baobab. 
D'ailleurs pour parler des baobabs... 

j'ai pris le train ce matin - retour de la cambrousse limousine. Un anticyclone protégeait la campagne. ça veut dire qu'il faisait un froid de chien mais avec ciel bleu. Dans les champs, près de Chateauroux, de gros chénes gris et ocre se doraient la pilule sous le soleil. Je me suis aperçue que mon sourire traversait mon visage de part en part. et pourquoi donc ce sourire? parce qu'au fond je pensais à des chose pas très rigolotes. 
Ces arbres sous le ciel bleu étaient ces baobabs qui abritent mes siestes post à la coque de pâques d'autruche, à coté des fiantes de facochères. Le bonheur intégral. 
je suis restée avec ce sourire jusqu'a la pancarte "gare d' Austerlitz 900m". Et après aussi. 

Bonne année à toutes et tous sous le soleil d'Austerlitz. Nelson pourra bien dire ce qu'il veut.

lundi 4 janvier 2010

encore des chats, des beaux parleurs

dire et être


je n'ai jamais autant pris concience de cette relation  entre le dire et l'être. Pour l'instant, je ne fais pas de différence. je suis parce que je dis. je dis donc je suis.  La chute de la palissade entre dire et être parait soit une lapalissade soit un leurre. Mais, "la leur" celle  j'étais, ce "je suis des leurs" étouffait ma lueur.
Pour l'instant, je dis ce j'écris, je suis ce que je crie.
je suis ce que j'écris.
Cette écriture me fait galoper derrière elle , à son rythme à elle. Elle commande et j'exécute sans nul doute. Elle c'est moi, elle sait moi. je la libère afin qu'elle me sauve.

il n'y plus d'encrier . je n'imagine  pas du tout où pourrait me mener  ce creuset plein d'un liquide noir
dont une surface réfléchissante  absorbe ma pensée ,
la distille
puis la  dépose sur une plume
qui va retracer cette pensée sur une grande page blanche, un peu sableuse.
Encre , ancre. En morse , en scribe, en ordinateur.
Moi,  je vais encore laisser courir ma patte gauche derriere la  ligne  qui se trace. Je vais la laisser jouer sans laisse sur la plage comme un petit chien  chasseur  d'algues mouillées. Un Oscar par exemple aux pattes palmées
Et puis le papier buvard. Le bavard imprime  la trace à l'envers et  parle à qui sait lire en miroir.
De nos jours, même si le buvard n'a plus la cote, nous gardons le goût des comptes à l'envers , des comptes à rebours, des comptes de faits , des soldes de tout compte...

jusqu'ou dire? jusqu'ou être? qu'importe... potentiellement jusqu'à l'infini.
Neurologiquement, biochimiquement, nous, les humains, sommes conçus pour la passion. je l'ai entendu dans le poste de radio.
infini + passion+ les autres, (vous savez... mon obsession de l'autre), voila le beau programme, Commençons, svp , en douceur. j'ai un peu le tournis.. Les montagnes russes sans doute.



la crèche



dimanche 3 janvier 2010

la vache3


les voeux urbi et orbi de J.TH B.

allez y : 
http://www.jean-thierryboisseau.com/ny2010.htm


c'est une musique de bonne résolution et de bonne révolution, tricotée d'un pas assuré et joyeux . 
elle dit " lâchez nous la grappe, car c'est la notre et on en fait ce qu'on veut". 
des bisous et bonne vendange. Cher Tonton, merci.

nouvel an



Mon frère K. me dit : " il a eu une riche idée celui qui a inventé la nouvelle année". 


je suis bien d'accord. 





c'est sans aucun doute un chat qui a inventé la bonne année