lundi 27 septembre 2010

j'ai compris pourquoi les Sonates du Rosaire . Biber

Pourquoi j'aime les sonates du Rosaire de Biber ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Sonates_du_Rosaire)  , grace à  l'utilisation du scordatura. La meilleure interprétation est celle d' Odile Edouard violon ( Freddy Eichelberger  continuo)

ce qui me sidère

je constate que je suis beaucoup plus respectueuse et aimante de moi même et des autres que la majorité du monde. 
L'opiniâtreté qui me protège m'a donné un sens certain du savoir vivre,  même si ce n'est  pas simple à mettre en œuvre.

les feuilles de thé

J'avais laissé  toute une journée  infuser les feuilles de thé au fond du bassin. Je les ai récupérées et posées à terre. Elles se sont laissé lire  comme du marc de café.  Je suis restée muette devant l'oracle. 
Devant moi, l'immensité du désert.
10 000 m est une limite symbolique dont je ne maitrise  pas  le sens.   Je suis obligée de suivre ce corps en voie de consolidation et seulement lui.  Je sors d'un camp de concentration intérieur  et refuse d'entrer dans d'autres; le boulot stupide, les relations amicales restrictives ( cf repas entre potes ), l'idéologie de la terreur économique et sociale . 
J'ai peur de ma radicalité mais je suis contrainte de suivre ce chemin. La machine est en route, il n'y a pas de  marche arrière possible.

Je me souviens,  il y a quelques années, j'ai fait le  rêve  suivant : dans le métro, posé sur le quai,  un carré d'un m2 environ, haut d'un vingtaine de cm et  contenant une poudre blanche éclatante  ( plutôt chaux ou plâtre). Cette blancheur délimitée s'imposait à moi. Je ne faisais pas de travaux à l'époque .. donc pas de remontée du ras le bol des auges de chaux ou de plâtre . J'ai donc laissé le rêve dans ma mémoire, sans plus. 
Une semaine plus tard,  dans un cadre professionnel , je vais au musée Albert Kahn à Boulogne. Je me ballade dans l'expo temporaire, au sujet de je ne sais quelle tribu d'Afrique..  et tombe nez à nez avec une photo de  ce carré blanc rempli de cette même poudre,  du  kaolin. La légende  " l'homme face à son destin". Drôle d'effet. choquant.
On est toujours face à son destin , c'est vrai. dans le  métro,  au boulot, en dormant, en rêvant.
Le choc provenait de la violence de la simplicité , carré rempli de cette blancheur aveuglante, la violence du "je ne veux/peux rien savoir".
Je me sens sans temps,  même quand je bossais , je me sentais sans temps. Hier, aujourd'hui, demain, s'ils ont un sens domestique, social, n'ont pas de sens inconscient. Ce qui m'a sauvé est sans temps. Je travaillais en parallèle de moi sans le savoir, je ne voulais rien savoir. j'ai ramé comme une malade pour survivre,  souvent à contre courant pour ne rien savoir.
Ce matin , j'ai la sensation d'avoir les pieds plantés dans ce carré blanc qui s'étend à l'infini, devant, derriere, sur les cotés. Il n'y a pas de temps et le parcours est infini. ça me file le vertige. Je sais qu'aller nager ne me servira a rien.  Autre chose se met en route; autour du désespoir de la perte, du manque à mourir, des limites et de l'intégrité. Il me faut impérativement  affronter ces  ténèbres blanches . 
Je vais aller faire des courses parce que mon frigo, blanc du dehors et  du dedans,  est vide à l'infini. Quelques fois, il est bon  et nécessaire de s'accrocher à du basique matériel. J'ai une liste grande comme ça de bonnes choses à me procurer. J'ai l'impression que je me  prépare à passer l'hiver dans ma tanière comme dans un fort retranché.

dimanche 26 septembre 2010

Peu d'images chez moi,  trop de signes  aux murs me fatiguent. 
Exception : deux portraits de chat et ce visage du Roi khmer constructeur d'Angkor Thom. 
Le nom de la cité sonne comme  " encore temps"  ... encore temps de vivre. 
Je me prépare un café et feuillette un hors série de Telerama trouvé dans une poubelle. 
ça va mieux.

Et puis tiens, je vais aller nager. J'ai oublié  les idées qui me sont venues hier dans le grand bain. Elles y infusent comme des feuilles de thé. Je vais aller les  récupérer.

citation

« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres » Simone de Beauvoir – La force de l’âge

En tête  du blog " viols par inceste"

Auteure anonyme

faire un tour par là : http://viols-par-inceste.blogspot.com

Merci , Auteure anonyme, pour ce lien.

samedi 25 septembre 2010

Assez drôle,

la chevelure de la créature de la Tentation ( pas mal du tout)  se retrouve devant la bouche de Saint Antoine. Dialogue infernal. Pange lingua,  celle qui donne le don de  toutes les langues et qui rend fou. Elle a deja mis la soutane en lambeaux, le bas du corps. Cette langue dévorante fait crier la peau. Elle s'en prend maintenant à la raison qui vacille.
Le diable empoigne Jésus et l'enserre dans ses jambes...en chantant "Joker, une partie gratuite".  Le messie en tombe dans les pommes, des petites étoiles  tournent au dessus de sa tête.

Seul le cochon est tranquille, un peu amusé, un peu naïf.
"Tout ça pour ça " se dit 'il, "c'est pourtant si simple".

vendredi 24 septembre 2010

les neurones

mes neurones. Faudrait qu'ils arrêtent de carburer, ils me fatiguent. 
mais justement, c'est bien pour me fatiguer qu'ils carburent. 
je ne veux rien savoir de ma solidité. Elle m'emmerde parce qu'elle m'oblige à changer de regard sur moi. 
je n'ai pas fait exprès de dire " je ne me brade pas ", c'est sorti comme ça, comme  j'aime le pain et le fromage. Les mots ont devancé  mon discours . Il me faut donc assumer, digérer, assimiler  cette nouvelle donne. Si j'avais pu  me brader , je l'aurais fait ,  parce que véritablement  les miettes étaient sublimes, seulement elles ne suffisent plus à me nourrir. 
Mon corps s'octroie une  autre dimension, le 3ème. Il a faim, faim d'eau, faim de mouvement, faim d'amour.  Ce n'est plus le même.  Si ces jours ci , je suis restée au sec dans ma piaule  parce qu'il ne sait plus passer entre les gouttes. C'est malin.
Mon corps est  venu du monde de l'incarnation. Je croyais le modeler à mon souhait  et me l'approprier peu à peu.  En réalité , il m'impose son "je ne me brade pas". Cette injonction m'éprouve par le truchement  du désir de l'autre, autant qu'il met l'autre à l'épreuve. Et là, je ne sais pas quoi faire. 
Le risque d'un (trop de) corps est de se faire bastonner. C'est bien pour ça que je refusais d'en avoir un. 
ça s'appelle la trouille de l'anéantissement et aussi celle  de la castration. Qui n'a rien, ne risque rien. Pas de corps, pas de baston.  Il reste la peur de  constater que je suis vraiment castrée, cad irrémédiablement pas faite pour la vie. Plus talentueuse dans ma  capacité expiatoire que respiratoire.  Le risque  est aussi de mettre  ma envie à  découvert. Mon souffle ne devait pas s'échapper  de moi car il aurait prouvé ma complicité dans ces actes sombres d'obscénité. 
Seulement voila,  je ne me brade pas, me voila devenue  entière. Je prends place. Je me risque à être moi. Ma copine Frd dit " j'ose ".

Je suis là.

Avec mon frère , l'autre nuit , nous parlions  de cochons. Nous avons, il y a quelques années,  chacun de notre coté, filmé l'abattage de cochons. Drôle de rituel. Après l'avoir saigné et brulé , on le pend par les pieds pour le découper. La tête saute en premier. Pendant un instant, avant de le diviser en deux à  grands coups de tranchoir, le temps de l'éviscérer, la bête ressemble à un humain.  A chaque fois , je pensais, à Jésus, "ceci est mon corps, prenez et mangez en tous..". Hop une cotelette, hop,  une rillette , une andouillette,  hop une ostie. " ceci est mon sang.."  hop des colliers de boudin. 
Miracle de la Transfiguration.
Je vois comment un enfant peut se sacrifier au nom du père, sur ordre du père mort ou risquant de l'être , sur ordre de la mère depuis toujours morte. Parce qu'eux mêmes on été avalés par leur destin, ils infligent à  leur progéniture ce même programme , celui du sacrifice. En les bouffant, c'est  la vie qui recule. Je comprends pourquoi tout va mal dans  ce vaste monde.
Seulement  voila , quelques fois,  ça résiste;  un cochon de lait  ne veut pas y passer. Par stratégie,  il ne grandit pas,  ferme son groin,  se planque à l'intérieur de ses tripes. Il rumine ( oui je sais , pas les cochons),  pense et feuillette le mode d'emploi de son kit de survie,  ne se laisse pas complétement attraper. Il peut aussi devenir  complice-résistant , comme le cochon à 3 pattes de la fameuse histoire ( si vous ne la connaissez pas, faites moi signe , je la raconte formidablement bien). 
Un jour (pourquoi celui là ?),  le cochon  lance  goguenard : "  Je ne me brade plus, y'a plus de promo.  Ras le bol de me trainer dans la boue. Ce soir ,  je vais aux bains turcs. Là bas, chez Soliman le magnifique, on ne mange pas de porc. c'est prohibé.
Il s'assoit, les regarde et dit  : " Sa propre vie est ex nihil'eau. Tous, nous le savons , d'Alep à Zohar. De la peau vers le coeur, du coeur vers la peau, apprenons à lire ensemble le grand livre de nos Splendeurs".

il pleut sur la ville

il pleut, je ne vais pas sortir. Depuis quelques jours, je ne sors pas beaucoup, seulement pour nager et acheter le minimum alimentaire. Comme le lapin de La fontaine,  j'ai besoin de songer car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe?



j'ai l'esprit d'escalier
Tant que j'ai quelque chose  en tête, il n'y a rien à faire, je mouline. 
Ce repas  entre amis...je revois les visages, la mise en scène, la table..
j'écris tous les jours au sujet de l'inceste, je fais des recherches. Les  risques pour les victimes sont  le suicide, l'alcoolisme et les addictions en général. 

Le jeton est tombé: je suis anormale à leur yeux,  (homo et  droguée mais pas méchante , récupérable)   parce que j'ai été victime d'un accident de parcours. Quand je serai guérie, tout rentrera dans leur ordre. oufff ! ils vont pouvoir dormir tranquille avec leurs certitudes sur le dos.

Ces cons là, à table, ne se sont jamais demandé comment ils ont été formatés pour devenir de bons petits blancs hétéros. Total manque de savoir vivre. 
Comme disait le père de ma copine F. :  "Ne regarde pas ce truc, ça va te gâcher le goût". 
 




Intérieur

Je ne connaissais pas ce tableau de Degas, "Intérieur" . Le public l'a baptisé " viol" , ce nom lui est resté.

quelle hospitalité pour la folie? ( cliquer sur ce titre ).

http://affinitiz.com/space/nouveauxcahierspourlafolie/content/_3CE49977-92AF-4539-9CDC-6C926C325C32

extrait d’un ancien numéro des Cahiers pour la Folie
Hervé BOYER

" Réflexion éthique et citoyenne pour lutter contre l’éparpillement et la perte de sens de la psychiatrie
Il y a quelques décennies, la psychiatrie ne semblait s’intéresser qu’à la « folie » et « l’asile » était un de ses symboles. Son domaine s’étend désormais des schizophrénies au bourbier du mal être de masse. Les formes d’interventions de cette même psychiatrie se sont diluées (délitées ?) dans le tissu social. Nous pouvons maintenant la trouver aux détours d’une école, d’une prison, de la famille, du monde du travail, d’une catastrophe, d’un tribunal ...
Les mutations et l’évolution sociétale viennent interpeller de façon massive la psychiatrie comme tiers symbolique qui pourrait donner du sens. Les « psys » sont de plus en plus soumis à des « sirènes » attractives, pour répandre la bonne parole, sous couvert d’un supposé savoir qui leur permettrait d’analyser, d’apporter des solutions, d’essayer de rassurer ; en un mot de répondre à tout. Ces nouvelles modalités se font souvent au détriment de la clinique et, surtout, s’inscrivent dans une dominante de la loi du marché à visée normative. Dans un contexte sociétal caractérisé par l’efficacité financière pure, la dimension singulière, la subjectivité et le caractère humain de la relation thérapeutique sont de moins en moins reconnues. Ceci participant à faire une place de plus en plus
large à la logique administrative et comptable. Aujourd’hui, le trouble mental est devenu une question sociale et politique autant que médicale. Une illustration symptomatique : le projet de loi de prévention de la délinquance. Projet dans lequel il est fait un amalgame inquiétant entre maladie mentale et délinquance. Comment réagirons-nous si on nous demande, en tant que soignants de secteur psychiatrique, de signaler au maire de la commune concernée toutes « ... personnes présentant de graves difficultés sociales, éducatives ou matérielles ... » ; comme le prévoit ’article 5 de ce projet de loi ? La déferlante des évaluations et protocoles en tout genre vient nous rappeler que, pour notre santé (pour notre bien), il est important de tout classifier et contrôler. Les « psys » sont partout et plus rien ne leur échappe, si ce n’est peut-être leur pratique et leur clinique. Ils sont devenus les maîtres à penser des temps modernes. Des nouveaux champs d’interventions se présentent à la psychiatrie, notamment avec l’avène- ment de la notion de « psychosocial » et de son corollaire la « réhabilitation » synonyme, ici, de réadapta- tion, de retour à la norme sociale. Ainsi, nous nous retrouvons, de plus en plus souvent, en position d’une immédiateté conjoncturelle, paradoxe premier pour des professionnels qui mettent en avant la singularité et l’atemporalité de l’inconscient. Les « psys » sont ainsi conviés, en tout temps et en tous lieux, pour par- ler et réguler tous les dysfonctionnements sociaux et moraux. Dans ce contexte, il n’y a plus qu’à assimiler psychologie, psychanalyse et psychiatrie à une seule et même science pour répondre à une quête de réassurance et, surtout, à l’insupportable du manque. Pire encore, la psychiatrie peut être amenée et accepter de céder à une dérive nor- mative et moralisatrice. Nous entendons par là un positionnement en tant que maître qui dicte comment « jouir », mais aussi ce qu’il en est du bien pour l’autre. Vouloir le bien de l’autre sans prendre en compte la particularité et l’unicité de toute de- mande ? Dans ces configurations là, l’autre est souvent réifié, voire nié. Alors, qu’en est-il de l’éthique de la psychiatrie, en tant que responsabilité pour l’autre ? Comment répondre à cette continuelle expansion des demandes adressées à la psychiatrie ? Qu’est ce qui donne sa légitimité à la psychiatrie? Est-elle assimilable à la notion de santé mentale ? Quelle place peut y trouver la notion de « souffrance psychique » ?
Pour une pratique du questionnement éthique
La manière dont on traite les malades mentaux est, cela est connu de longue date, très représentative de la politique générale d’une société, d’un état. Un centre hospitalier psychiatrique est soumis à des contraintes en terme de politique de santé, qu’il ne peut maîtriser. Contraintes qu’il est possible de comparer à un certain principe de réalité. Cependant, chaque établissement bénéficie, malgré tout, d’une certaine autono-
mie. Mais, dans le contexte économique libéral actuel, la vigilance doit être renforcée sur la qualité et le sens des soins prodigués. Dans ce cadre là, le questionnement éthique se doit d’allier au moins plusieurs impératifs :
• La prise en compte du sujet au travers d’une offre de soins efficiente et de qualité.
• La législation relative aux droits des malades, de leurs familles et
de leurs entourages. • Le principe de réalité socio-économique que représente la politique nationale de
santé liée à la psychiatrie. • Le nécessaire questionnement de l’institution sur ses pratiques, aussi bien en interne
qu’en externe. Si depuis bien des années, l’évolution de la psychiatrie était avant tout due à la volonté, aux savoirs et aux connaissances des soignants ; actuellement elle est intimée par la primauté de l’économique sur l’Humain et par les règles du fonctionnement d’entreprise au risque que le sujet s’efface ; que l’être du malade ne soit plus que réifié, ou pire, « tarifié » ; que l’écoute, au sens de faire advenir la parole du patient, se dérobe pour laisser place à un trop plein de protocoles et d’actes codifiables. Comment maintenir ce qui fait l’essence de notre spécificité, la rencontre avec le sujet dans sa globalité, comme l’offre la psychanalyse, et non pas scotomisé sur un ou des symptômes, à l’inverse de ce que propose les classifications nosographiques internationales actuelles ? Cette rencontre n’étant possible qu’avec le filet des savoirs cliniques, d’une théorie de l’Humain et de l’éthique. L’éthique a pour objet le domaine de la pratique humaine en tant qu’action reposant sur une décision, impliquant, le plus souvent, une praxis. Les questions fondamentales de l’éthique concernent le bien qui doit déterminer la conduite et l’action. Son but est d’établir les fondements d’un agir et d’une vie en commun justes, raisonnables et remplis de sens. Les principes et fondements de l’éthique doivent être perceptibles de façon universellement valable et raisonnable, sans référence à des autorités ou conventions extérieures. C’est pourquoi elle adopte, vis-à-vis de la morale en vigueur, un point de vue distancié et critique. L’aspiration à la totalité (au sens d’une ingérence complète dans la vie du sujet) contient, en soi, la potentialité du totalitarisme où le singulier n’est plus respecté dans son originalité ir- réductible. Ainsi se révèlent les causes de l’abandon de l’espace intersubjectif, de la relation à l’autre et, donc, de l’éthique. Alors, le point de départ de la relation éthique est le face-à-face, c’est-à-dire la rencontre du je avec autrui. L’apparition d’autrui me confère une responsabilité. J’assume sa faiblesse, sa fragilité, sa vulnérabilité, sa faillibilité qui font, entre autres, sa spécificité d’Humain. Une relation se noue, constituant le fait originel de la fraternité et engage ma liberté. « Je suis
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responsable d’autrui ». Ici, l’éthique se hausse au niveau d’un absolu qui règle l’exis- tence et désigne la relation à l’autre comme l’une des modalités de l’être.
De manière plus globale, la sectorisation demeure le meilleur dispositif pour ac- compagner tous les patients, sans discrimination. Ceci dans un temps qui est moins « sous contrainte de rapidité », notamment pour le secteur extra hospitalier, mais aussi dans leurs environnements propres, avec des équipes soignantes de qualité. Ef- fectivement, si l’inconscient est intemporel, patients et soignants ont besoin de temps. Besoin qui devient de plus en plus difficile à satisfaire par faute de places à l’hôpital, et par dilution des missions en extra hospitalier.
Il apparaît clairement que la nouvelle gouvernance concerne surtout l’attribution des moyens, la logique devient alors : « rapporter » de l’argent à l’hôpital et à la psychiatrie. De tout temps, en psychiatrie, la plus grosse dépense financière est celle liée aux person- nels. C’est pourquoi une démarche éthique concernant les soins passe nécessairement par le maintien, mais aussi le renforcement des personnels de santé et des moyens suffisants pour remplir équitablement et correctement leurs missions de service public.
Sans que ce qui va suivre puisse être considéré comme exhaustif, plusieurs points s’avèrent inquiétants et doivent être ré-interrogés au travers du prisme du questionnement éthique. De plus en plus, les établissements psychiatriques et les soignants sont poussés à une obligation de résultat chiffré, codé et quantifiable. La psychiatrie publique doit, en partie, s’affranchir de ce dictat. Ceci, parce que la fonction publique hospitalière doit, prioritairement, être au service du public; deuxièmement, en raison de la spécificité de la psychiatrie avec son rapport privilégié à l’inconscient qui, généralement, s’ac- commode bien mal de ces logiques du tout codifiable. L’inconscient n’est ni chiffrable ni quantifiable, le sujet ne peut ni ne doit être réifié, au risque d’être nié. De plus en plus de demandes sont adressées à la psychiatrie, tant par des institutions, des administrations que des particuliers. Les limites de notre champ d’action sont sans cesse repoussées. Mais toutes ces nou- velles demandes sont-elles toujours de notre ressort ? La psychiatrie est une spécialité médicale dont l’objet est : « les maladies mentales ». Pour maintenir la pertinence d’une approche globale, il est essentiel de poursuivre une approche pluridisciplinaire (sciences humaines, philosophie, sciences sociales...), pour une meilleure lecture des problématiques psychiatriques. Cependant, la notion de « santé mentale » devient de plus en plus envahissante, diluant notre mission fondamentale. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et toute souffrance psychique n’est pas à psychiatriser. Peut-être devrions-nous être parfois plus vigilants quant au fait de pouvoir dire non à certaines demandes, tout simplement parce qu’elles ne relèvent pas de notre spécificité ; mais aussi parce que le non peut être constitutif d’une nouvelle adresse, plus adaptée, pour ces mêmes demandes. Cependant, il est important que l’hôpital psychiatrique puisse retrouver une fonction « d’asile ». Mot qui, ici, n’est pas à entendre comme un lieu d’enfermement et d’alié- nation dans lequel la société se débarrasserait du sujet dit fou, mais comme un lieu d’accueil inviolable, où peut se réfugier une personne poursuivie, en rupture, lieu où l’on se met à l’abri d’un danger. Vouloir à tout prix le bien d’autrui, être persuadé de détenir ce bien et vouloir l’im- poser à l’autre cela se nomme le contrôle, la maîtrise, pouvant rapidement dériver au totalitarisme, à la dictature, à la tyrannie. De plus en plus, nous sommes confrontés au « turn over », plus communément appelé « durée moyenne de séjour », accéléré des patients en raison de la diminution du nombre de lits en intra hospitalier. Ceci ayant pour corollaire des difficultés à pour- suivre la prise en charge en extra hospitalier, ainsi que des rechutes rapides et donc plus de ré-hospitalisations lourdes, faisant ressentir un sentiment d’échec pour les patients et les soignants. A ce niveau là, pouvons-nous encore parler de qualité des soins ? C’est là une superbe illustration des dérives de cette logique du tout compta-
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ble. Sur quels critères faut-il évaluer le travail soignant ? Certainement pas uniquement sur la durée moyenne de séjour, mais bien sur le contenu et le sens que nous donnons aux soins que nous prodiguons. Là aussi, une approche éthique, centrée sur le sujet, s’impose. De plus en plus, nous devons nous interroger sur la demande de soins du patient psycho- tique, du désir du schizophrène ou du dépressif. En effet, contrairement aux pathologies somatiques, c’est souvent un autre que le patient qui demande. Et même si c’est le patient qui demande, sait-il ce qu’il désire ? Parfois le sujet ne demande rien alors que nous sommes persuadés, ou du moins nous croyons être persuadés, qu’il a besoin de soins ; parfois c’est vrai, mais parfois ...
Alors, intervenir, ne pas intervenir, se substituer, ne pas se substituer, décider pour autrui ? Pourquoi ? Comment ? Pour qui ? Depuis peu, tous ces question- nements soignants sont à prendre en compte en intégrant les dis- positions légales concernant les malades, leurs familles et leurs entourages. Sachant que, parfois, nous sommes amenés à prendre des décisions allant à l’encontre de nos valeurs éthiques personnelles (isolements, contentions, hospitalisations sous contrainte, limita- tions des heures de sortie...), mais pourtant frappées par le sceau de
la nécessité de soins. Pour conclure et au delà de la dimension individuelle de l’éthique, un centre hospitalier psychiatrique, s’il souhaite prendre en compte
de manière la plus globale possible, l’interrogation éthique doit s’in- terroger sur les relations entre l’institution et les individus qui la constituent, mais aussi avec ses partenaires extérieurs, notamment sur la place réelle qui est laissée aux familles des patients, leurs entourages, les associations d’usagers. C’est la raison pour laquelle il est judicieux de ré-interroger la notion de psychothérapie institu- tionnelle. Moyen pertinent permettant à l’institution de réfléchir sur
ses pratiques. La préoccupation et le questionnement éthiques doivent, il s’agit bien d’un impératif, être considérés comme un devoir d’individu, de
citoyen et de soignant."

 

 

Niches fiscales

ça me fait tristement sourire.
J'y reviendrai.

le blog d'orlando de Rudder

 Je ne suis pas d'accord avec lui quand il s'embarque contre les écolos et le climat et sans doute d'autres idées. Je recommande son blog ( cliquer sur le titre de ce message) , c'est quelqu'un de bien , pas un marchand.
Un extrait de  sa ponte du jour :
" ...Morale athée!
Nos anciennes colonies, qui étaient "françaises" avant Nice, la Savoie et la Franche-Comté, ont le droit de manifester leur culture et, hélas, leur religion. L'athéisme, cet hyper-humanisme a la double mission profondément humaine de lutter contre les religions tout en protégeant tout religieux qui serait opprimé en raison de sa foi. La lutte contre la violence, la discrimination est le pendant de l'athéisme qui est une recherche constate de l'amour vrai, sans marchandage d'un hypothétique salut dans l'au-delà: je ne suis pas de ceux qui vivent en marchandant! Je n'agiote pas! Ma vie n'est pas un livret de caisse d'épargne espérant les intérêts au centuple de me bienfaits!...."

il faut dormir maintenant

il faut dormir maintenant , fermer les yeux, penser autrement. Laisser venir les images et les pensées. Laisser remonter les sentiments, protégée au chaud sous ma couette, les dents propres, lavées au jet puis à la maxi brosse rotative électro turbo qui me  fait vibrer le crâne pendant que je compte les carreaux verts de la salle de bain.

la nuit dernière

la nuit dernière, au téléphone, avec un de mes frères, nous avons parlé très longtemps. Il me disait des mots agréables et réconfortants. je lui en disais aussi.

jeudi 23 septembre 2010

Je nage beaucoup, je fume des pétards le soir , je ne bosse pas, je bois un peu,  jamais seule, j'suis homo et je suis contre l'ultralibéralisme et j'aime les chats. je n'ai pas un gramme de cholestérol, ni de ceci ni de cela. Je ne dis pas tout parce qu'on va encore me sauter sur le poil en me  traitant de parasite, de tarée, de droguée, de 68arde attardée et de gentille folle pas sérieuse.  
j'ai la capacité de rencontrer des gens de toute catégorie sociale et culturelle parce que ça me fait plaisir et je suis curieuse de sa/voir  comment vivent les autres. J'ai travaillé énormément sur moi pour éviter de faire supporter  mes humeurs aux autres. Je travaille la bienveillance et la paix. Certes, j'ai un caractère bien trempé. Mais jamais de la vie, je me permets de dire aux autres qu'ils devraient faire ceci ou cela.  Si j'émets une opinion, j'espère qu'elle est entendue comme  mienne, avec tout le relatif que cela suppose et tujours dans l'optique de se sentir mieux. Bon d'accord.. des fois je ne mâche pas mes mots.
Je pose de plus en plus mes limites, elles se posent d'ailleurs toutes seules. Je  m'insurge quand je ne me sens pas respectée.
Mes limites sont les racismes en tout genre, le manque d'égard à mon égard et les points de vue émis comme vérité absolue. 
 Non seulement je me suis fait traiter de parasite..mais, au cours d'une soirée récente entre amis, le fait que je fume régulièrement m'a été envoyé dans les dents sous le faux prétexte de préoccupation de ma santé et de ma productivité  " ça ne rend pas efficace" et "c'est dangereux".
Comme dirait l'autre, les bras m'en sont tombés. Ces gens, que j'aime bien , me sont devenus soudain des étrangers. Pourtant, cela faut une bonne dizaine d'année que nous nous côtoyons. Je fumais déja mais peut être pas aussi ostensiblement  ( pendant cette soirée entre amis, je ne fumais pas) et mon cerveau produisait déja les mêmes idées. Ils n'osaient donc pas le dire et puis , je travaillais... j'étais donc un peu plus normale.
j'ai ouvert ma goule et mon blog pour parler d'inceste et d'autres choses. Je suis en arrêt de travail pour avoir le temps de me panser ( c'est acceptable ) et pour penser (  ça l'est moins ) et pour rien foutre ( ce n'est pas du tout audible). 
Où est le problème ? 
Quand je demande: " mais si vous aviez le choix.." les réponses sont très très majoritairement : "je ne travaillerais  pas ou pas comme ça" (cad dire de manière plus douce). Le travail, outre le besoin de crouter,  est le moyen d'être socialement  reconnu ou de ne pas se retrouver seul, de rencontrer des gens et de se sentir vivre. Or, peu de personnes disent  franco," je travaille parce que j'ai besoin de reconnaissance ou j'ai peur de la solitude, j'ai peur de me retrouver en face à face avec moi même", comme si c'était un péché de se retrouver face à soi.  Peu osent  dire "J'aimerais bien ne pas travailler mais je ne sais pas par quel bout le prendre et j'ai peur de me retrouver marginalisé et sans fric".  L'oisiveté n'est pas une valeur de la bourgeoisie ni celle du Parti. Faut bosser point barre et quiconque déroge, sera mal vu. On a pas digéré l'Ancien régime? 


Quand je parle de normalité et du relatif de cette notion, je vois les sourcils se froncer. Quand je dis que tout humain est un être pathologique,  avec ses peurs irrationnelles ou non , ses obsessions qui ne sont pas forcement sexuelles, ses tournages en rond, ses marottes,  sa capacité à (se) faire du mal ou du moins peu de bien, mais aussi avec son imaginaire créatif ou inventif, son envie de rire. Il est pathologique parce qu'il n'est pas un robot et qu'il ressent.  Je vois bien qu'on fronce les sourcils. Quel est le problème de ne pas être parfait ?  je ne vois pas. Mais chut faut pas le dire.
Ne parlons pas même pas de sexe et d'affect... trop de problèmes. 


Je voudrais parler de hash. j'aime fumer tranquillement seule. Ma pensée se laisse aller comme sur le divan, en volutes associatives. Les résistances se lèvent. Fumer me donne accès à un autre registre de moi-même, plus sensible, plus poétique. Il m'est arrivé quelques fois de fumer pour m'abrutir comme on boit un coup de trop ou que l'on s'enfile un somnifère parce que basta, la période est trop dure. J'ai passé de grandes périodes sans; périodes qui se comptent en années, parce que j'avais envie de penser autrement, de manière plus carré. Je ne suis jamais passée aux drogues dures, essentiellement parce que cela ne me convient  pas et que ça me  détruirait. Je ne suis pas du tout autodestructrice même s'il m'est arrivé de penser qu'il vaudrait mieux que la vie s'arrête parce qu'elle est trop difficile. 
Quel est le problème dans le fait que je fume?  je ne vois pas. 


Mon idéal est que tout être vivant ait la possibilité de boire, manger, de se soigner, de se nourrir intellectuellement et effectivement, de vivre en paix. Où est le problème?  On me rétorque : "Tu es une idéaliste,  que fais tu du principe de réalité ( la crise, le chômage, la mondialisation ... ) ? ". La réalité n'est elle pas issue de choix et de décisions. En quoi devrait on les considérer comme lois de la nature?  Quel est le problème de croire et œuvrer à l'amélioration de la condition humaine? Quel est le problème de refuser la compétition (parait que la competition stimule l'économie.. on voit le résultat ), de refuser la razzia des ressources et la loi du plus fort ? Quel est le problème, je ne vois pas.
A l'école, j'ai étudié, la littérature, la philosophie, les langues , la physique. j'ai appris qu'il était bon de réfléchir. J'ai été notée pour ça .
Je fais la différence entre savoir et connaissance; grosso modo, pour moi, le savoir, c'est la masse d'information que l'on peut régurgiter sans la penser, sans se l'approprier. La connaissance  issue de la critique du savoir, permet d'élaborer des grilles de lecture du monde et de les confronter à d'autres. Je cultive la confrontation non belliqueuse. Je me cultive tous les jours. Plus j'entends de la musique plus mon oreille s'affine , plus je regarde des tableaux, plus je vois,  plus je lis, plus je comprends plus je bricole plus je sais bricoler ...A l'école,  j'ai été notée pour ça.

En ce moment, plus je côtoie d'humains, mes amis de diner de l'autre soir, plus j'ai peur de leur capacité à la schizophrénie, comment peut on adhérer moralement à la déclaration de 48, ( http://fr.wikisource.org/wiki/D%C3%A9claration_universelle_des_Droits_de_l%E2%80%99Homme) et accepter, voire soutenir le grand mouvement actuel  de négation de  ces mêmes principes? Qui ne prend pas le temps et la peine de regarder et penser, finit par ne plus voir la banalité du mal.
Je prends l'exemple des roms qui,  au fond de chacun, sont les voleurs de nos poules. Faut les sédentariser ! qu'ils vivent et travaillent comme tout le monde ( chomage, sous prolétariat, contrat CDD de deux jours etc etc ).  Ils nous agressent par leur mouvement sur un sol sans délimitation de propriété. L'image du rom oblige à repenser les notions de racines, de terre mère, d'ancrage sur terre,  repenser le "d'où je viens et où je vais" et surtout le "pourquoi " et "a quoi ça sert tout ça" . Les roms ne construisent pas, n'édifient pas, ils glissent sur les chemins, ne laissent pas de trace, comme nous les cathédrales et les tours Eiffel, sauf leurs immondices. De la gestion des aires de stationnement, on peut en discuter, oui , mais techniquement, j'ai travaillé en voirie communale; les solutions existent, surtout quand les collectivités appliquent la loi (Besson, http://www.senat.fr/lc/lc145/lc1450.html) et soyons clair, cette loi n'est pas la panacée. Les roms n'entassent pas de bois pour se chauffer, ils descendent vers le soleil ( ah les gros saligots pendant que nous on trime !). Je ne suis pas particulièrement pour ce mode de vie, surtout en tant que femme, mais je constate qu'ils ont un autre imaginaire  que le mien qui pourrait alimenter la construction d'une nouvelle grille d'analyse et enrichir ma manière de penser mon ici et maintenant. Me penser en chemin en même temps qu'enracinée .. 
je ne suis pas une obsédée du mobilier pour ne pas m'encombrer. J'aime l'idée que tous les livres du monde puisse être numérisés et  qu'ils tiennent dans un clé usb calée au fond de  ma poche et que je sens dans ma paume quand je marche  mais si j'ai pas de chez moi, je suis larguée.  
Oui, ce sont des pensées d'idéalistes et alors? ! où est le probleme, on crève actuellement d'un manque de pensée. La mienne est aussi valable qu'une autre et avec deux idées, on peut fabriquer une troisième. 
et puis basta. Ce que j'aime le plus , c'est aimer et je peux dire que c'est le plus énorme des boulots. 










MANIF , plein de monde

Bordel, c'est pourtant  simple, nous avons besoin de temps pour vivre. Nous avons  besoin de vivre notre temps, à notre rythme, à notre manière. Nous ne voulons  plus subir cette injonction. Nous voulons être respectés.  

des chats


il n'y a pas chat chez moi à Paris, juste une petite noire qui arrive par la fenêtre au gré des ses envies. Le soir, elle ne reste pas. Alors, j'en vois partout, même dans le fil du téléphone




je veille

Hier matin, en ouvrant cette enveloppe qui contenait deux billets de théâtre et un mot, une tristesse lourde comme du plomb m'a envahie et ne me lâche pas. Je n'aurais pas été plus malheureuse s'il s'était agi d'un faire part de décès.
Comme on va se pendre, j'ai renvoyé les billets, les projets, les envies, les bonheurs esquissés.
j'ai fermé les yeux pour n'écouter que ces mots " je veille".

mercredi 22 septembre 2010

chaque mouvement du corps

chaque mouvement de mon corps est une recherche de ce qui est juste. Mon corps ne juge pas, il se positionne.

mardi 21 septembre 2010

si je roulais à scooter

j'acheterais un hit air vite fait

http://www.heliteprotectair.com/product_info.php?cPath=7_11&products_id=7&osCsid=855af0b8801bacebd37a3861b249e974

satisfaction

Je suis profondément satisfaite d'avoir nagé 10 000 m. je ne comprends pas pourquoi mon énergie se mobilise pour ça.

lundi 20 septembre 2010

Notre gouvernement n'est que le pantin de ceux là

http://www.marianne2.fr/Le-complot-de-l-OMC-contre-les-services-publics_a123832.htmle

l'article date de 2003...

une bonne religion

une bonne religion est une religion morte.

Avant de m'écrouler de sommeil : Eva Joly a remporté hier l’édition 2010 du prix Press club humour et politique

lu dans Libé :
L’eurodéputée d’Europe Ecologie Eva Joly a remporté hier l’édition 2010 du prix Press club humour et politique, pour sa formule confiée à Libération :«Je connais bien Dominique Strauss-Kahn, je l’ai mis en examen.»

Essai sur les privilèges

Sur mes étagères de chevet, deux bouquins trainent, "Essai sur les privilèges" Sieyes et "entre séduction et inspiration: l'homme" Jean Laplanche.
Je vous les conseille.

10 000

c'est fait . 10 000 m.
En sortant, j'avais soif et faim de légumes.

ça y est

ça y est  je me suis fait traiter de parasite.

et j'ai répondu ...rien.

A un moment , il n'y a plus de parole possible, parce qu'on ne parle pas la même langue ; pas le même cerveau, pas le même cœur, pas les mêmes rêves, pas les mêmes paradis. On est loin loin

Autisme quand tu me tiens..tu me sauves.

Si c'est DSK au 2eme tour, je ne voterai pas.
La même escroquerie obscène emballée dans du papier rose.
non, non.
Les préparations, campagnes et élections 2012 risquent d'être rock'n roll et fratricides.

En attendant, je vais aller nager.
Autisme quand tu me tiens..tu me sauves.

Le monde judiciaire lance une grève du zèle

C'est la moindre des choses,  non ? 

Tribunal correctionnel: Hortefeux veut un jury comme aux assises

et bientôt les guillotines seront rétablies et fournies par Decaux.

une prison, ça rapporte ... énormément ( extrait site LDH TOULON)

une prison, ça rapporte énormément




Bouygues, Eiffage Construction, Sodexho-Alliance (Siges et Idex-Sogerex), Suez-Lyonnaise des eaux (Gepsa)... sont en prison. Pour y faire de l’argent, pas à cause de tout ce qu’on peut leur reprocher. [1]

Le système carcéral offre un excellent exemple de l’interpénétration "public-privé". Le partage des tâches est simple : le "service public" fixe les lois permettant les emprisonnements (parlement), régule les flux d’entrée et de sortie de prisonniers (police, justice) et le "service privé" fait ses choux-gras de l’exploitation du système. Le principe de base de cet accouplement monstrueux, c’est la "délégation de service public", que les contrats dits PPP (Partenariats public-privé, loi du 2 juillet 2003) ont porté à son maximum. Avec les PPP, administrations et entreprises ne font pratiquement qu’un pour l’exécution du service, et deux bien distincts pour ce qui concerne les bénéfices.
La gestion en PPP est pour les entreprises privés une manne. Elles espèrent engranger, sur le modèle américain, d’immenses profits. Grâce à un accroissement progressif -et d’ailleurs programmé- de la population carcérale, le système atteindra certainement une forte rentabilité. Les puissantes entreprises qui se sont lancées dans les PPP feront donc, avec tous les moyens dont elles disposent (les médias qu’elles contrôlent, leur copinage politique, la corruption...) tout ce qu’elles peuvent pour que la "justice" matraque de plus en plus l’habitant de base et le fasse passer par la case prison quand il leur conviendra. Leurs bénéfices en dépendent. Leur cotation à la bourse aussi.
L’histoire de la privatisation des prisons vient de loin, mais c’est en 1987 qu’elle a été relancée par Albin Chalandon (gouvernement de droite) avec la construction de 15 000 nouvelles cellules et l’attribution à une même entreprise de la conception, la construction et la gestion d’un établissement pénitentiaire. Sur les 25 prisons prévues par son programme, 21 ont été construites avec un total de 13 000 cellules.
Suite à la proposition de Pierre Méhaignerie (gouvernement de droite) Elisabeth Guigou (de gauche) décide en 1994 de reconduire la gestion mixte des 21 prisons-Chalandon et de lancer 6 prisons supplémentaires (4 000 cellules de plus). Les bénéficiaires de l’appel d’offre sont alors le groupe Eiffage Construction et le groupe Bouygues. En 2000, un milliards et demi d’euros sont débloqués pour ces constructions. En janvier 2002, l’administration pénitentiaire alloue au groupe Sodexho-Alliance (Siges et Idex-Sogerex) et au groupe Suez-Lyonnaise des eaux (Gepsa) le service de restauration pour 27 prisons.
En 2001, un programme de 35 nouvelles prisons -excusez du peu- est annoncé par Marylise Lebranchu (gouvernement de gauche). En 2002, Perben (gouvernement de droite) rebondit la-dessus. Un nouveau programme de 13 200 cellules est lancé, dont 400 à 600 cellules contre les enfants. Pour aller plus vite, il facilite la tâche des entreprises : elles sont désormais dispensées de la longue procédure prévue dans le Code des marchés publics et elles peuvent obtenir un crédit-bail avec un droit d’occupation temporaire de terrain public. De plus, Perben leur donne la gestion clef en main pour des durées de vingt à trente ans..
L’État est réduit au rôle de locataire (c’est lui qui verse au privé une redevance mensuelle) et de fournisseur (c’est lui qui envoie "gracieusement" les gens en prison, en fonction du besoin des entreprises qui gèrent les taules).
Les entreprises empochent le loyer et les frais de gestion (avec une marge confortable), le "prix de journée" pour l’entretien des prisonniers (sur lequel elles peuvent faire toutes les "économies" possibles), les sur-bénéfices de la "cantine" (tous ce que les prisonniers peuvent acheter -papier hygiénique, enveloppes...- vendu beaucoup plus cher qu’à l’extérieur) et les sur-bénéfices du travail des prisonniers (tenus au rendement et payés des clopinettes). De ce point de vue, la prison constitue l’équivalent d’une délocalisation de la production... les frais de déplacement en moins.
Les prisonniers, jusque-là soumis au seul pouvoir du directeur de prison, ont avec le PPP une double autorité. La première contrôle toujours l’application administrative de la peine, l’autre régit la logistique, le quotidien qui influe à chaque instant sur la vie en détention. Les choses sont encore plus compliquées pour eux.
Et la "Justice" là-dedans ? Il ne peut y avoir de "Justice" quand il n’est question que de profits.

et on continue d'appuyer sur les boutons rouges. Bientôt le plan super sécurité qui interdira les rassemblements de plus de 3 personnes

Le patron de l'antiterrorisme français "inquiet"
11.09.10 | 18:13 | LEMONDE.FR avec AFP et Reuters

Bernard Squarcini et Nicolas Sarkozy en 2006. GREGOIRE ELODIE/GAMMA
Le patron de l'antiterrorisme français Bernard Squarcini assure que la menace d'un attentat sur le sol français "n'a jamais été aussi grande", citant comme principale source d'inquiétude Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dans un entretien publié, samedi 11 septembre, par le Journal du Dimanche.

Reforme de la justice extrait interview MAM ( le Monde de ce jour)

"...Autre point soulevé par la réforme : améliorer la compétitivité des cabinets en leur permettant d'atteindre une certaine dimension. "Je travaille à un rapprochement des professions par le biais de participations capitalistiques, qui donnent la possibilité à des professions différentes (avocats, notaires, huissiers de justice, commissaires-priseurs judiciaires) d'apporter leurs capitaux à une société holding tout en permettant à chacune de garder son identité propre", explique la garde des sceaux...."

et que le plus méchant gagne.

le rêve populiste









extrait : LEMONDE.FR avec AFP | 20.09.10
" Le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, dont le nom est régulièrement cité comme successeur possible de François Fillon à Matignon, estime que la compétitivité de la France est "la clef de tout", dans un entretien au quotidien Les Echos daté de lundi. ...


...Jugeant que l'élection présidentielle de 2012 se jouera avant tout "sur une vision stratégique" pour répondre à la mutation du monde, il se déclare persuadé que cette mutation est une chance et souligne qu'il y "travaille vraiment". Interrogé sur l'accent mis depuis quelques mois par Nicolas Sarkozy sur la sécurité et l'immigration, le ministre se tient à l'écart de la moindre réserve ou critique : "Il y a des séquences et la sécurité en est une", dit-il. "Il n'y a pas de prospérité sans règles et sans ordre." 

C'est simple non ? suffit de trouver ceux qui empêchent la prospérité individuelle de chaque français : les romanichels, les arabes, les noirs, les violeurs récidivistes relâchés dans la nature par des juges démagos. 

sabotages SNCF /COUPAT/ TARNAC

Les plus gros dangereux terroristes du Limousin monde

les saboteurs  indomptables radicaux  nouvelle génération
la France qui tremble
Les galons de MAM

z'avez des nouvelles?
combien  a couté ce canular ?

samedi 18 septembre 2010

Un projet de loi de réforme de la loi du 27 Juin 1990 va être débattu au Parlement à l’automne, « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge ».

http://www.collectifpsychiatrie.fr/
et la pétition :  http://www.collectifpsychiatrie.fr/phpPetitions/index.php?petition=1

le moins d'affaires possible

Plus ça va ; moins j'ai d'affaires. J'en ai quand même pas mal que je stocke en Limousin. Comme s'il fallait être toujours  prête à partir,  à tout moment .  Il m'arrive de rêver que mon passeport n'est plus valable, ce qui est vrai. Il faut que je le refasse faire.
Il ya quelques années, lors du déménagement en Limousin, j'ai perdu ma valise de photos. je n'ai plus aucune photo des années passées. Je me suis beaucoup prise dans les photomatons à deux balles. Non par narcissisme ( et pourquoi pas ) mais pour fixer sur la papier la trace de mon existence. Preuve palpable.
Je regrette de ne plus pouvoir regarder les personnes que j'ai aimées et qui n'existent plus.

hier soir

Je suis rentrée tard hier soir , vers 1h du mat. Mon voisin Philippe me précédait , il avait eu le temps de sortir les clés de sa poche.
je lui lance : " salut beau gosse"
il se retourne et me répond :  " oh, c'est toi mon cœur !  , tu vas bien?"
- "Ba... ça va, ça va . Attends, je pose mon sac et j'arrive".
je reviens et m'assois sur son lit canapé. je pousse les fringues.
- Tu veux  une bière? " . il me tourne le dos et se regarde dans la glace parce qu'il se rase.
- "euh...non non je n'ai pas soif , merci "
- je vais me poser un heure et puis je vais faire un tour à la Chapelle des Lombards .
- Dis donc Philippe, tu te rases à sec , ça fait pas mal?
j'entends schriiiiippps shriiiippps à chaque fois qu'il descend le rasoir le long de sa joue.
- non,  non,  j'ai l'habitude.
- t'as toujours 3 boulots à la fois?
- Oui, mais je suis moins fatigué et puis ce n'est pas grave, la relève est assurée, ... si tu savais comme il est beau, mon fils.
- T'as pas l'age de crever encore, Philippe.
- Mais dis donc , t'as remis tes pantalons en cuir ! moi, j'aime pas. Tu vois pour un mec , c'est comme s'il draguait un autre mec. J'aime quand les femmes sont douces, les blanches , j'aime , pas les black ( Philippe est black).
- Elles ont quoi les black?
- Je ne peux pas t'expliquer , faut bien la tester avant de s'engager avec une .
- Avec tes trois boulots , je ne vois pas comment tu  peux trouver une meuf. Au fait,  cet été, une nuit vers 4h/5h, j'en ai vu une  qui fumait à la fenêtre de ta cuisine.
- Ah je ne vois pas , tu as du te tromper de fenêtre , c'est chez Dona, ça n'arrête pas avec lui.
- non non  je te jure , c'était bien ta fenêtre, une fille brune.
- Aaaah oui ! Malika !  elle est arabe,  je l'aime bien  parce qu'elle  est libre et elle dit que tous les machins musulmans et tout ça , c'est de l'hypocrisie, c'est des faux culs. Elle est arabe, elle sait bien. C'est une bonne copine. Quand elle vient à Paris , je lui laisse mon lit et je vais dormir ailleurs. Tiens , regarde ! (il me montre deux piles  de video porno au pied du canapé) je vais les acheter 1,5 euros en banlieue et je les revends 100 € les 20 à mes collègues de boulot. T'imagines à combien le grossiste les touche..
Je lui réponds  : "che pas , 20 cts? "
- non, pas 20 mais peut être ..50 cts "
- oui, t'as raison , il se fait 200%. T'as vérifié s'ils marchent bien ? c'est peut être  des piratés, moins bonne qualité.
- oh s'ils ne marchaient pas , j'aurais déja eu des réclamations.
Il allume la télé, un reportage télé réalité de merdre montre des ados filles blacks qui bastonnent d'autres mômes dans la rue en narguant les flics.
Il s'esclaffe " tiens tu vois les filles black.. "
C'est vrai qu'elles sont redoutables, des vraies harpies.
- Philippe , je vais aller dormir, je suis naze, j'ai nagé comme une dingue
- Aaah, tu t'en vas? oui, je sais ..t'aimes pas la télé. Il va bien mon petit chéri?  Il parle de Moxie qu'il a gardé quelques soirs.
- Ah si tu savais comme il est beau et mignon. Je lui montre des photos dans mon téléphone.
- Ohhh qu'il est beau, oh qu'il est mignon, mon petit coeur !  répète t'il à chaque photo .. et ta soeur elle va bien?  il a flashé sur ma soeur N. Il a raison.
- Oui, elle vient le we du 9 octobre. Si tu es là , on passera. Un jour, je te présenterai mon autre soeur, elle est aussi super canon et sympa. Allez , j'y vais.
- mais t'as même pas bu une bière .. du rhum.."
- non non , je te jure , je vais aller dormir.
- Fais attention à toi, mon cœur.
- oui toi aussi, fais attention à toi.Travaille pas trop.

vendredi 17 septembre 2010

la cour de cassation interdit l'exposition de cadavres

Ah c'est très bien.
Au même nom de la dignité, faudrait peut être penser à  interdire l'exploitation des vivants. Au nom de la liberté , chacun peut user du droit de se laisser dégrader. Ouarf ouarf.
Je vais finir janséniste...c'est mieux que porc, même royal.

le peuple est débile et dangereux.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100917.OBS9962/roms-56-des-francais-opposes-a-une-procedure-europeenne.html.
Même si en ce moment, encore plus que d'habitude,  les sondages sont bidonnés, je crains que le peuple électeur  ne soit débile et dangereux. 

remplir ma tête

Remplir ma tête d'eau et laisser infuser pendant 4000 m.
Il va faire beau ce WE. C'est obligatoire.

il faut forcer l'accès au bonheur

Forcer l'accès au bonheur comme on taille un chemin à la machette.
Degommer le malheur qui a poussé comme des lianes.

système D , le retour

ça a gazé. 2H de video très très intéressantes. La vie, l'amour, la mort , au fin fond de la Creuse...
j'y retourne dans quelques jours. je veux en connaitre  encore sur la vraie vie des gens.

jeudi 16 septembre 2010

ce soir, c'est chat

systeme F'Raid

encore plus folle que moi, ma cousine F'Raid:
voici son mail du soir:

"Chère Lesa nat'addict
Voici un programme de nat d'un excellent rapport temps passé/bien être ressenti. Je l'ai expérimenté ce midi même. Il fait 2,6 kilomètre et se fait en 80, 90 minutes

200 Crawl 2 temps (tu changes de côté tous les 50 mètres)
200 Crawl coulée longue (tu pars en apnée ondulante sur 10-12 mètres de bassin)
200 4 nages rien qu'en jambes
200 Crawl triathlon (3 mouvements de bras et tu sors la tête droit devant)
200 Crawl 5 temps

50 Brasse
100 Crawl rattrapé (un bras tendu, l'autre qui fait le mouvement, tu changes de bras après  50)
50 Dos
50 Brasse
100 Crawl Water polo (tu laisses la tête hors de l'eau)
50 dos
100 Crawl rattrapé
50 dos
50 brasse
100 Crawl Water polo

25 Crawl pull boy
25 Crawl jambes
50 Crawl pull boy
50 Crawl jambes
75 Crawl pull boy
75 Crawl jambes
100 Crawl pull boy
100 Crawl jambes
75 Crawl pull boy
75 Crawl jambes
50 Crawl pull boy
50 Crawl jambes
25 Crawl pull boy
25 crawl jambes

J'ai été zen et opérationnelle tout l'après-midi
Tu m'en diras des nouvelles
Bises
Fréd

système D.

Pour ne pas penser, je remplis ma tête d'images de n'importe quoi . je boulotte  de l'icône, me noie dedans.
Ce soir, je vais sortir enfin de ma caverne du 6eme étage. Je vais prendre mon vélo de course et je vais pédaler, pédaler. j'ai rencard avec une vieille copine D. medium. Faut que je trouve vers Jaurès , une taverne à entrecôte, pinard et fromage de chêvre  afin qu'un peu ivres toutes les deux, elle me raconte pour la millième fois ses  anciennes histoires à dormir debout et pour la première fois , ses nouvelles  parce qu'elle sait  renouveler le stock. 

j'aime bien quand elle me fait passer dans un autre monde , le sien, avec  ses apparitions du fantôme du voisin et ses aventures à Lourdes. Moi, ça me fait hurler de rire . J'en pense rien, c'est sa vie. Je suis sûre qu'en rentrant , en moulinant sur ma bécane , je vais encore rigoler une demi heure de plus.Tout ça de gagner.

Je me répète que le pire a été vécu il y a longtemps et que ça ne m'a ni rendue folle ni méchante. Ouf.
Allez hop.. avec un peu de chance , je vais pouvoir la filmer..si elle veut bien et si elle ne met pas ma caméra en rade.

petit chatte apprentie nageuse du Var

celui là vit chez ma frangine A.

mercredi 15 septembre 2010

MON DIEU et la vérole

Mon Dieu qui êtes moi-même, aidez moi à croi(t)re en moi. Donnez moi la passion et la rage. Transformez mon sang  en vin haut de gamme et  ma chair  en entrecôte moelleuse car ce soir,  je  me veux ivre et carnivore. Le Parlement a voté la réforme des retraites, la suppression des alloc pour absentéisme scolaire et je ne sais quel ministre  (que je paie avec mes impôts) va défendre nos inepties devant le parlement européen.
la vache !  je ne veux pas être citoyenne des Limbes où règne le rien de l'éthique et la banalité du mal.
Putain de merde. Sommes nous vérolées de partout? du cœur, du corps, de l'esprit ? ça sert à quoi l'école?

Ils parlent aux escargots des sables

il faut se méfier des enfants sages, ça cache quelque chose. Ils se transforment en adultes sages, ceux n'aiment pas l'hystérie et le drame,  ceux qui ont pris l'habitude de se dire  "bien, puisque personne n'a le courage, j'y vais".
En vrai, la tension les détruit.
Il faut s'en méfier parce qu'ils croient à ce qu'on leur raconte, à la justice, à l'égalité, à l'égard envers autrui et au bonheur partagé. Ils croient à ce qui est écrit dans les bouquins. Il faut s'en méfier parce qu'à force,  ils deviennent exigeants. Ne supportent pas les lois qu'on leur impose. Non qu'ils ne veulent pas de loi, au contraire, mais une loi admise par tous. Ils en deviendraient même kamikaze parce que leur identité appartient plus à cette cause, la loi commune, qu'à eux même . Carence d'ego qui ne fait pas d'eux des héros mais des couillons.
Ils ne posent problème qu'au moment où ils osent dire " aie" quand les coups sont portés trop fort et qu'ils en ont assez d'amortir. Cette douleur  qui s'exprime soudainement désarçonne, en effet ; que leur  prend 'il de dire " stop " ou "on me doit un certain égard" ? mince , ils deviennent le problème alors qu'on les veut amortisseur.
Comme ils sont déja allés au front, ils sont chargés et se chargent  tout seul, (c'est devenu automatique) de régler les histoires. La galère les fait flipper, ils cherchent toujours  solutions et explications, ils sont pénibles à la fin ! On les aime bien pourtant  parce que ne sont pas des chiens, ni vautours, ni méchants ou  vicelards, non..  ils n'accusent pas, ne gueulent pas avec la meute. Ils énoncent des voies et solutions possibles.
On ne souhaite pas les entendre parce qu'ils obligent à agir. Ils sont nos Cassandre, nos empêcheurs de tourner en rond ds nos cages, nos voies d'accès à notre mauvaise conscience . On préfère rester sourd à leur mots et à leurs maux, sous le prétexte qu'ils s'en sortiront toujours car ils sont forts, eux...
On oublie que pour arriver à dire " aie" à haute voix et  sans crier contre , il leur a fallu se réhabiliter à leurs propres yeux. Le vrai travail est celui-là ,comme pour pratiquement tout le monde, d'ailleurs. Ils ont parié  sur le courage plutôt que sur la complaisance, sur le bonheur plutôt que sur la fuite. Ils se prennent  leurs ombres à bras le corps et entre 4 yeux. Pour l'avoir expérimenté, ils savent  que la peur de l'affrontement est mille fois pire que l'affrontement. La peur ravage.

La plupart du temps, ils prêchent dans le désert. Ils parlent aux escargots des sables. ils sont fous parce qu'ils espèrent et aiment.

mardi 14 septembre 2010

Tout ce qui ne me tue pas ..

"Tout ce qui ne me tue pas me renforce" est une des phrases les plus cons qui existe.
je vais mettre des photos de moi en ligne. je n'ai pas envie de commentaires , les "ah c'est bien, c'est beau ou c'est moche" , je m'en fiche.
la mention " copy trans bidule " sur certaines de mes photos , n'est qu'un problème technique qui va se régler dès que j'aurai reçu mon nouvel ordi, dans qq jours.

http://photosdelesafaker.blogspot.com/

dimanche 12 septembre 2010

Affaire Bettencourt / une vraie mais soft synthèse

http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#9070
donc l'artiste était bien le chouchou du vieux..

très bien

http://www.chrisjordan.com/gallery/intolerable/#diodes%2044x96

c'est drole

PP annonce son départ en vacances. C'est drôle , j'avais pris aussi la décision de partir en vacances aussi, dès ce soir. On va peut être se retrouver dans le même train, qui sait.

allez fouiller là dedans

j'ai mal aux yeux et au crâne a force de fouiner partout
http://www.doubleartbag.com/news/newsletter.htm

au départ je voulais parler

vendredi 10 septembre 2010

PUB pour Dominique Serve/ Samedi 9 octobre Versailles/ Campra requiem

Il travaille vraiment bien. 
http://www.cmbv.fr/concerts-saison-2010-2011__index--1022875.htm

Faut toujours regarder la presse étrangère

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/307171-sarkozy-menera-t-il-la-france-au-chaos

VITAMINE D

Faut en manger prévention  cancer du sein

Aliment Teneur en
μg pour 100 g
Huile de flétan 50000
Huile de carpe 25000
Huile de thon 5000
Huile de foie de maquereau 5000
Huile de foie de saumon 1000
Huile de foie de morue 200[24]
Saumon, Hareng, Anchois 12-20[25]
Sardine, Maquereau 8-12[26]
Margarine 8-12[27]
Thon 3-8[28]
Foie de poulet 2
Champignons 0,6-1,5[29]
Beurre 0,6-1,5[30]
Œuf 0,6-1,5[31]
* 2008. Selon une étude américaine ayant suivi 13 000 patients sur une

jeudi 9 septembre 2010

chacun de nous

Chacun(e) de nous porte l'espoir et la malédiction  du monde. Chacun(e) les porte en soi, comme programme  et sur soi comme un fardeau mais également comme le caillou de Sisyphe. (On admet ce postulat, le mien ,  point barre et point d'Anonyme pour me dire quoi que ce soit ! )
La confrontation aux autres ou au contraire l'évitement des autres, individuellement et collectivement oblige à se poser la question de sa liberté, de son égalité, de sa fraternité. Chacun excelle à  n'en rien vouloir savoir , mettant en avant  tout un  fatras d'empêchements et de fausses vérités, parce que  tellement c'est compliqué et qu'il faut se remuer le cerveau et les tripes pour arriver...on ne sait où. Destination inconnue.
Destination inconnue. la trouille? j'sais même pas. Je crois que c'est pire. Je suis en train de me documenter au sujet de de " pulsion de vie/ pulsion de mort" + sado/ maso . Voyez le genre.
Un jour, la vie ne se laisse plus maitriser et réduire dans un carcan. Elle  fait exploser. Le corps prend le pouvoir, la tête n'y peut rien. mais contrairement à la fable, ce n'est pas pire qu'avant et même nettement mieux.  le corps aime ou pas, fait ou pas , nage comme il vaut, la tête ne suit pas, c'est quoi ce bordel ?!. Un peu comme Saint Denis décapité se baladant dans les rues, portant sa tête dans les mains. C'est quoi ce bordel ?!.
Du voyage intérieur, le pire est passé, il faut  laisser réparer les dégâts, se réapprendre, se  reconnaitre...à la manière d'un chat,  couché devant un feu de bois, les yeux mi clos. De temps à autre, se réveille et  se lèche méthodiquement le pelage,  soudain marque un arrêt sur image, une patte en l'air.. comme ça , on ne sait pas pourquoi...( pour se laisser  penser ou  panser peut être...) puis se rendort ou veille.
Les chats sont des sages. Pour sortir de la malédiction : se laisser devenir chat. 
(ou chien pour ceux qui préfèrent: je ne veux pas vexer PP)

about la racaille/ archives TSR

http://archives.tsr.ch/player/contestation-ordrenouveau
http://www.bu2z.com/video/reportage-sarkozy-censure.html
http://www.youtube.com/watch?v=E7tmxPZVHmc&feature=related

mercredi 8 septembre 2010

lamort

un texte qui parlait de la mort,
je l'ai enlevé , c'était pas rigolo

Vamara Kamagate relaxé, j'ai un peu moins honte, j'ai un peu moins peur

allez donc faire un tour sur le site d'Eolas l'avocat. 
http://www.maitre-eolas.fr/

Baptiste

Prononcer le P de Baptiste.Il était mon arrière grand père maternel. il était le père de ma grand mère. j'aimais son odeur de noix rance et  son tempo interne. Ce calme, j'ai l'appris ou reçu  de lui.  Je me souviens de lui, en habit noir de travail et ses godillots. Je me souviens de sa bienveillance. 
Assis sur le banc, au coin de la table de la cuisine, il cassait les noix et  les décortiquait tranquillement. De ses mains, elles sortaient  toutes, toujours entières; parfaites. ils les donnait à qui passait à coté. 
L'évier de  la cuisine, deux énormes bacs blancs haut perchés,  m'obligeait à me hisser sur son bord et me poser dessus en équilibre sur le ventre. L'exercice consistait à prendre le bon élan  pour  retomber au bon endroit de l'abdomen-  ni trop haut sur le diaphragme, ça coupe le souffle  et entraine le corps vers l'arrière - ni trop bas, sous les hanches , ça fait mal  et ça entraine vers le fond de l'évier. Premier essai .. loupé, bong ! bruit sourd,  les pieds tapent dans la porte du petit placard sous l'évier, celui où l'on planque l'eau de javel et les vieilles éponges,  qui est moche, qui pue et qui fait un peu peur parce que le siphon est le signe de l'évacuation de l'eau sale vers l'inconnu, là où il y a des bêtes, des microbes énormes et le noir. Deuxième puis troisième essai,  à chaque fois, un coup de pied dans la porte du placard. Enfin , je réussis à bien me caler, l'équilibre est bon. j'étends ma patte jusqu'au robinet et l'ouvre. Je bouche l'évier, j'attrape le gros savon de marseille blanc  et hop , ça rigole, je me lave les mains , j'adore la flotte. L'eau coule. Je ferme l'eau , j'ouvre à nouveau le robinet, je le referme et encore et encore . De la  grosse voix lente de Baptiste sort la même phrase : " ârrêêête de sagouiller ! ". Elle tombe pile poil au moment où j'en ai marre de sagouiller. Je vide l'évier et regarde l'eau disparaitre vers l'inconnu . Je redescends. ça fait mal au bide. Peut être bien qu'au passage un de mes pieds lance un bon coup dans la porte du placard. Je sors de la cuisine, au passage, je récupère une noix prête. Trois  techniques selon l'humeur-  soit d'un coup d'un seul , le plaisir entier immédiat éclatant,  la noix entière éclate dans ma bouche. pas un morceau de petit bois de noix ne se coince dans mes dents. parfait parfait - soit écrasement et mort  lente du cerneau serré entre mes dents avec, pour suite logique,  le comptage et la mesure  des  morceaux dispersés dans ma bouche - soit cassage en deux, puis encore en deux,  entre mes doigts et dégustation tranquillement assise sur l'escalier exterieur,  quart par quart. Si j'étais maintenant, j'alternerais noix/morceaux de chocolat ou bien un coup de gnôle. Les noix fraiches , c'est encore meilleur. Les noisettes rouges et longues sont mes préférées.J'aime bien observer les rapiettes folles (les rapiettes sont les petits lézards gris) sur le mur de la maison.
Le jour de sa mort , le matin , je me levais et  j'ai entendu un cri horrible de ma grand mère."AAAAAH! il est mort ".
j'ai passé ma journée avec ma tante éducatrice chez les débiles de la rue du Mouton à jouer aux échasses et à la balle. En rentrant, mes frères m'ont raconté qu'il l'avait vu sur le lit de sa chambre, mort ,  la tête entourée de bande velpo. j'ai pas voulu voir.

j'étais ailleurs , je suis hors la Loi

J'ai 53 ans. je sais depuis longtemps qu'un jour je vais mourir. A 49 ans, j'ai failli y passer mais  voila, je suis en vie. A ce moment, quelque chose en moi a décidé qu'il était temps de mieux vivre. j'ai pris le temps qui m'était nécessaire et je suis allée régler des vieux comptes. J'ai  récupéré ce que mon père m'avait volé , : ma vie pour moi.  Je sais je radote.
 Pour ce faire , je l'ai tué symboliquement en le laissant s'empaler sur ma lance. Vous voyez l'image..une lance, emblème phallique. Cette image me convient parce qu'elle allie stratégie,  force et humour. Je fais  la nique à  tous les commentateurs moralisateurs pas foutus de regarder au fond de leur propre cerveau rétréci.
L'ordre symbolique social sous tendu par la différenciation  femmes/ hommes interdit aux femmes d'accéder à l'universalité, espace infini, sauf par la voie de la folie, de la sorcellerie, au mieux dans l'exercice du pouvoir dans l'ombre de la lumière et au pire dans la maternité (oui oui , le plus vieux métier du monde ah merdum , je me trompe..)
Moi, je veux tout, je veux accéder à l'infini de mon ombre et de ma lumière. Mon corps change, mon esprit aussi, mes pas bien qu'errants me mènent dans des méandres qui attisent ma curiosité et mon envie ainsi que ma douleur.  je me sens libre même si mortelle et fragile. Je suis  guerrière mais aussi oeuf sans coquille. Avant tout, je parle.
Ce matin, j'observais la marque du temps sur mon visage, c'est garanti , je vieillis. mais je me préfère à 53 qu'a 20 ans. j'ai d'abord échangé l'angoisse permanente lourde comme une enclume contre la tristesse puis vient le temps de la colère. Longtemps je l'évitais  comme la peste. j'ai enfin admis viscéralement  que la colère juste,  "orgè ",  était vivante et nécessaire . Oui,  il a fallu attendre tout ce temps. 
Parents, votre devoir est de protéger vos enfants contre leur masochisme potentiel. 
Parents, laissez les croitre, dites leur qu'ils sont beaux et bien. Et si vous n'êtes pas capable de ce minimum,  alors mourrez !  mourrez pour laisser la place libre.