dimanche 25 avril 2010

Bettina Rheims

je suis allée à l'expo "Rose c'est Paris " de Bettina Rheims. je me sentais bizarre en sortant.
Ce soir , j'en pense que B. R est un peintre officiel à l'imaginaire convenu.
le film:  l'héroÏne part la recherche de sa soeur jumelle Rose disparue,  le film en noir et blanc est découpé en hypothèses, "elle a pu faire ça , ou ça ou ça", chaque saynette est tournée dans des intérieurs parisiens dont on nous dit le nom de le rue mais aussi dans des lieux marquants de la ville, Montmartre, Notre Dame,  Austerlitz, Pere Lachaise,   dans un hors temps " incertain " comme il se dit actuellement,
années 30 ? oui Fantomas, les références aux cartes postales érotiques, à Bunuel, le cabaret pour l'encanaillage des bourgeois...
Cependant , le corps nu plonge de scène en scène. il est  le fil conducteur du film
La nudité de l'interrogation " qui suis je ? " nous arrive dans la face avec une évidence tendre, candide . l'heroine est sympatique  mais que vais je en  faire avec sa recherche d'elle meme dans un imaginaire trop dirigé. je m'ennuie. La video n'est pas le médium à  utiliser (au moins pour la diffusion), il fallait du 35 mm pour faire passer les tentatives de réponse issue chaque alvéole. Chapitre 13,  La recherche de la soeur se tait, notre héroine la tue. elle s'est unifiée dans  un recueillement final sur la tombe où figure la photo des deux.  l'unité, le cycle de renaissance, la soeur, rose rosier. Dernier plan , passage du  noir et blanc de la dualité  à la couleur, multiplicité. Des roses jaillissent à profusion  avec douceur de ce  corps naîf.
la suite demain
les photos sont  plus pro,  des vraies belles photos léchées, bien tirées, de la valeur sûre comme chez Harcourt. La première chose que j'ai cherchée  est le nom du labo.