lundi 6 décembre 2010

plus de pain

je n'avais pas le courage de descendre au ravitaillement. j'avais en stock de la farine de teff qui sert à fabriquer les grands galettes en Ethiopie (injera) . J'adore même si souvent c'est un peu acide et que ça file mal au ventre aux blancs mais pas à moi. Suffit de se gaver de charbon juste avant pour arrêter la fermentation surtout quand on avale la galette avec de  la bière locale.
j'ai donc mangé ce soir  des galettes  de teff au roquefort et  germes de luzerne, c'est super  bon. D'accord, elles étaient cuites au beurre salée. 
Le tout arrosé de thé fumé froid. miam !
 

cette liberté que j'accepte

Pour différentes raisons , j'ai pensé arrêter d'écrire dans ce blog. Une des raisons est que j'écris de plus en plus dans le style journal de bord. 
Ben , ça sera comme ça, journal de bord comme je veux,
Je donne à voir, m'exhibe. Je joue à être exposée mais pas prise. Personne n'est obligé de me lire.
Et puis après, ce sera une autre mise en scène , celle qui va me sortir du chapeau.

faut signer cette pétition

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2010N4333

J'ai opté pour souffrir le moins possible

ça n'a pas été facile à admettre. Au début de ma vie, je ne savais pas que c'était de la souffrance, c'était juste comme ça  la vie, décalée et incertaine, perdue et déchirée.
j'ai opté pour vivre même si je suis morte pour autrui  ou que je l'ai  toujours été ou que je le suis devenue...Autrui prend plusieurs figures selon l'histoire et le temps.  En général, je gère à mains nues.
Quelques fois  pour passer le pic de l'insupportable qui dure , je m'avale du prozac, des vitamines et autres bizarreries. Vive la médecine des blancs. Il est clair que ça change la perspective. Les neurones de la  grisaille tendance malédiction sont mis en cage. Le prozac, ce n'est pas la pilule du bonheur, c'est celle de la mise en réserve sans être dans le pâté ni avoir l'air d'une loque. Elle évite la guerre interne  et l'épuisement total,  ne donne aucun sens mais évite le non sens.

Affaire Banier : cherchez la folle

je ne partage pas completement cette analyse parce qu'il ya longtemps que j'ai constaté qu'on peut être PD et de droite. mais bon ..
http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/841-affaire-banier-cherchez-la-folle.html
extrait :
Les pédés anti-libération
 Des pédés riches, planqués, méprisants, et qui se réfugient derrière le paravent d’une pseudo fibre artistique, il en existe des tonnes, hier comme aujourd’hui. Banier, Greggory, d’Orgeval et bien d’autres, représentent une frange de l’homosexualité, mineure certes mais aux pouvoirs bien réels, dont les médias camouflent soigneusement la réalité de la sexualité (parce que pas toujours reluisante) par peur d’être taxés d’homophobie ou de se mettre à dos des gens puissants. Une frange qui gangrène peu à peu les espoirs que portaient la libération et la culture gay, et qui considère que tous les moyens sont bons pour gagner de l’argent quitte à mépriser son prochain…

le vrai luxe ne se prend pas, ne s'achète pas , il se reçoit

pour autant , faut 'il être capable de recevoir.

et ceux là , ils ont une tête d'une autre époque mais grand merci à eux.

le cercle absurde

lisez ça :
La réalisatrice franco-hispano-canadienne Emmanuelle Schick-Garcia a autoproduit son documentaire The Idiot Cycle, qui décortique les liens entre produits chimiques et cancers et démontre comment l’industrie chimique, à l’origine de nombreux cancers, fabrique aussi les traitements. Le pire est à venir, craint la réalisatrice, alors que Dow Chemical, BASF, Bayer, Monsanto ou Dupont partent désormais à l’assaut des biotechnologies, nous rejouant le mythe du progrès déjà vendu avec le plastique…
http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/919-un-cercle-absurde.html

réponse a PPl'mokeur/ ne rien posseder

Je ne m'identifie pas à ce que je possède.  Je ne veux rien . Est ce parce que j'ai vu la faillite de mes grands parents? est ce parce que j'ai été bassinée avec les fastes de l'ancien régime russe. Tout ça pour finir en exil ,  se chopper le typhus à Chypre et atterrir dans le bidon ville de Berlin. Le bien matériel et le rang sont dérisoires, je l'ai compris grâce aux générations qui me précèdent.
Les objets qui m'entourent ont une valeur d'usage ou  d'addiction ( en ce moment je ne peux pas vivre sans connexion internet).  La baraque en limousin n'a de sens que si elle peut héberger du monde, en cas de pénurie. Mon confort est essentiellement interne. Dans une maison , il me faut avoir chaud, de l'eau chaude, un fauteuil ou un lit et de quoi me faire des tartines et du thé. Le luxe me ravit, je sais m'en servir,  mais je ne veux pas consacrer mon énergie à l'acquérir .  Et puis il y a luxe et luxe...Je repense soudain à quelque chose: cet été je suis allée faire un tour au Musée Jaquemart André. ça pue le bourgeois nouveau riche, l'accumulation,  ce que l'on doit se procurer pour être quelqu'un, jusqu'à faire  démonter des plafonds  italiens pour les installer  à Paris. J'ai eu la nausée pendant le reste de la journée.
Ce qui m'importe est la qualité de mes relations,  à autrui, à moi. Je n'ai aucun rang à  tenir, j'ai seulement  à être dans mon axe,
avec d'autres, qui seraient aussi dans leur axe. 
Bon faut pas rêver... c'est rare. 
et ce qui est rare..