vendredi 24 septembre 2010

les neurones

mes neurones. Faudrait qu'ils arrêtent de carburer, ils me fatiguent. 
mais justement, c'est bien pour me fatiguer qu'ils carburent. 
je ne veux rien savoir de ma solidité. Elle m'emmerde parce qu'elle m'oblige à changer de regard sur moi. 
je n'ai pas fait exprès de dire " je ne me brade pas ", c'est sorti comme ça, comme  j'aime le pain et le fromage. Les mots ont devancé  mon discours . Il me faut donc assumer, digérer, assimiler  cette nouvelle donne. Si j'avais pu  me brader , je l'aurais fait ,  parce que véritablement  les miettes étaient sublimes, seulement elles ne suffisent plus à me nourrir. 
Mon corps s'octroie une  autre dimension, le 3ème. Il a faim, faim d'eau, faim de mouvement, faim d'amour.  Ce n'est plus le même.  Si ces jours ci , je suis restée au sec dans ma piaule  parce qu'il ne sait plus passer entre les gouttes. C'est malin.
Mon corps est  venu du monde de l'incarnation. Je croyais le modeler à mon souhait  et me l'approprier peu à peu.  En réalité , il m'impose son "je ne me brade pas". Cette injonction m'éprouve par le truchement  du désir de l'autre, autant qu'il met l'autre à l'épreuve. Et là, je ne sais pas quoi faire. 
Le risque d'un (trop de) corps est de se faire bastonner. C'est bien pour ça que je refusais d'en avoir un. 
ça s'appelle la trouille de l'anéantissement et aussi celle  de la castration. Qui n'a rien, ne risque rien. Pas de corps, pas de baston.  Il reste la peur de  constater que je suis vraiment castrée, cad irrémédiablement pas faite pour la vie. Plus talentueuse dans ma  capacité expiatoire que respiratoire.  Le risque  est aussi de mettre  ma envie à  découvert. Mon souffle ne devait pas s'échapper  de moi car il aurait prouvé ma complicité dans ces actes sombres d'obscénité. 
Seulement voila,  je ne me brade pas, me voila devenue  entière. Je prends place. Je me risque à être moi. Ma copine Frd dit " j'ose ".

Je suis là.

Avec mon frère , l'autre nuit , nous parlions  de cochons. Nous avons, il y a quelques années,  chacun de notre coté, filmé l'abattage de cochons. Drôle de rituel. Après l'avoir saigné et brulé , on le pend par les pieds pour le découper. La tête saute en premier. Pendant un instant, avant de le diviser en deux à  grands coups de tranchoir, le temps de l'éviscérer, la bête ressemble à un humain.  A chaque fois , je pensais, à Jésus, "ceci est mon corps, prenez et mangez en tous..". Hop une cotelette, hop,  une rillette , une andouillette,  hop une ostie. " ceci est mon sang.."  hop des colliers de boudin. 
Miracle de la Transfiguration.
Je vois comment un enfant peut se sacrifier au nom du père, sur ordre du père mort ou risquant de l'être , sur ordre de la mère depuis toujours morte. Parce qu'eux mêmes on été avalés par leur destin, ils infligent à  leur progéniture ce même programme , celui du sacrifice. En les bouffant, c'est  la vie qui recule. Je comprends pourquoi tout va mal dans  ce vaste monde.
Seulement  voila , quelques fois,  ça résiste;  un cochon de lait  ne veut pas y passer. Par stratégie,  il ne grandit pas,  ferme son groin,  se planque à l'intérieur de ses tripes. Il rumine ( oui je sais , pas les cochons),  pense et feuillette le mode d'emploi de son kit de survie,  ne se laisse pas complétement attraper. Il peut aussi devenir  complice-résistant , comme le cochon à 3 pattes de la fameuse histoire ( si vous ne la connaissez pas, faites moi signe , je la raconte formidablement bien). 
Un jour (pourquoi celui là ?),  le cochon  lance  goguenard : "  Je ne me brade plus, y'a plus de promo.  Ras le bol de me trainer dans la boue. Ce soir ,  je vais aux bains turcs. Là bas, chez Soliman le magnifique, on ne mange pas de porc. c'est prohibé.
Il s'assoit, les regarde et dit  : " Sa propre vie est ex nihil'eau. Tous, nous le savons , d'Alep à Zohar. De la peau vers le coeur, du coeur vers la peau, apprenons à lire ensemble le grand livre de nos Splendeurs".

il pleut sur la ville

il pleut, je ne vais pas sortir. Depuis quelques jours, je ne sors pas beaucoup, seulement pour nager et acheter le minimum alimentaire. Comme le lapin de La fontaine,  j'ai besoin de songer car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe?



j'ai l'esprit d'escalier
Tant que j'ai quelque chose  en tête, il n'y a rien à faire, je mouline. 
Ce repas  entre amis...je revois les visages, la mise en scène, la table..
j'écris tous les jours au sujet de l'inceste, je fais des recherches. Les  risques pour les victimes sont  le suicide, l'alcoolisme et les addictions en général. 

Le jeton est tombé: je suis anormale à leur yeux,  (homo et  droguée mais pas méchante , récupérable)   parce que j'ai été victime d'un accident de parcours. Quand je serai guérie, tout rentrera dans leur ordre. oufff ! ils vont pouvoir dormir tranquille avec leurs certitudes sur le dos.

Ces cons là, à table, ne se sont jamais demandé comment ils ont été formatés pour devenir de bons petits blancs hétéros. Total manque de savoir vivre. 
Comme disait le père de ma copine F. :  "Ne regarde pas ce truc, ça va te gâcher le goût". 
 




Intérieur

Je ne connaissais pas ce tableau de Degas, "Intérieur" . Le public l'a baptisé " viol" , ce nom lui est resté.

quelle hospitalité pour la folie? ( cliquer sur ce titre ).

http://affinitiz.com/space/nouveauxcahierspourlafolie/content/_3CE49977-92AF-4539-9CDC-6C926C325C32

extrait d’un ancien numéro des Cahiers pour la Folie
Hervé BOYER

" Réflexion éthique et citoyenne pour lutter contre l’éparpillement et la perte de sens de la psychiatrie
Il y a quelques décennies, la psychiatrie ne semblait s’intéresser qu’à la « folie » et « l’asile » était un de ses symboles. Son domaine s’étend désormais des schizophrénies au bourbier du mal être de masse. Les formes d’interventions de cette même psychiatrie se sont diluées (délitées ?) dans le tissu social. Nous pouvons maintenant la trouver aux détours d’une école, d’une prison, de la famille, du monde du travail, d’une catastrophe, d’un tribunal ...
Les mutations et l’évolution sociétale viennent interpeller de façon massive la psychiatrie comme tiers symbolique qui pourrait donner du sens. Les « psys » sont de plus en plus soumis à des « sirènes » attractives, pour répandre la bonne parole, sous couvert d’un supposé savoir qui leur permettrait d’analyser, d’apporter des solutions, d’essayer de rassurer ; en un mot de répondre à tout. Ces nouvelles modalités se font souvent au détriment de la clinique et, surtout, s’inscrivent dans une dominante de la loi du marché à visée normative. Dans un contexte sociétal caractérisé par l’efficacité financière pure, la dimension singulière, la subjectivité et le caractère humain de la relation thérapeutique sont de moins en moins reconnues. Ceci participant à faire une place de plus en plus
large à la logique administrative et comptable. Aujourd’hui, le trouble mental est devenu une question sociale et politique autant que médicale. Une illustration symptomatique : le projet de loi de prévention de la délinquance. Projet dans lequel il est fait un amalgame inquiétant entre maladie mentale et délinquance. Comment réagirons-nous si on nous demande, en tant que soignants de secteur psychiatrique, de signaler au maire de la commune concernée toutes « ... personnes présentant de graves difficultés sociales, éducatives ou matérielles ... » ; comme le prévoit ’article 5 de ce projet de loi ? La déferlante des évaluations et protocoles en tout genre vient nous rappeler que, pour notre santé (pour notre bien), il est important de tout classifier et contrôler. Les « psys » sont partout et plus rien ne leur échappe, si ce n’est peut-être leur pratique et leur clinique. Ils sont devenus les maîtres à penser des temps modernes. Des nouveaux champs d’interventions se présentent à la psychiatrie, notamment avec l’avène- ment de la notion de « psychosocial » et de son corollaire la « réhabilitation » synonyme, ici, de réadapta- tion, de retour à la norme sociale. Ainsi, nous nous retrouvons, de plus en plus souvent, en position d’une immédiateté conjoncturelle, paradoxe premier pour des professionnels qui mettent en avant la singularité et l’atemporalité de l’inconscient. Les « psys » sont ainsi conviés, en tout temps et en tous lieux, pour par- ler et réguler tous les dysfonctionnements sociaux et moraux. Dans ce contexte, il n’y a plus qu’à assimiler psychologie, psychanalyse et psychiatrie à une seule et même science pour répondre à une quête de réassurance et, surtout, à l’insupportable du manque. Pire encore, la psychiatrie peut être amenée et accepter de céder à une dérive nor- mative et moralisatrice. Nous entendons par là un positionnement en tant que maître qui dicte comment « jouir », mais aussi ce qu’il en est du bien pour l’autre. Vouloir le bien de l’autre sans prendre en compte la particularité et l’unicité de toute de- mande ? Dans ces configurations là, l’autre est souvent réifié, voire nié. Alors, qu’en est-il de l’éthique de la psychiatrie, en tant que responsabilité pour l’autre ? Comment répondre à cette continuelle expansion des demandes adressées à la psychiatrie ? Qu’est ce qui donne sa légitimité à la psychiatrie? Est-elle assimilable à la notion de santé mentale ? Quelle place peut y trouver la notion de « souffrance psychique » ?
Pour une pratique du questionnement éthique
La manière dont on traite les malades mentaux est, cela est connu de longue date, très représentative de la politique générale d’une société, d’un état. Un centre hospitalier psychiatrique est soumis à des contraintes en terme de politique de santé, qu’il ne peut maîtriser. Contraintes qu’il est possible de comparer à un certain principe de réalité. Cependant, chaque établissement bénéficie, malgré tout, d’une certaine autono-
mie. Mais, dans le contexte économique libéral actuel, la vigilance doit être renforcée sur la qualité et le sens des soins prodigués. Dans ce cadre là, le questionnement éthique se doit d’allier au moins plusieurs impératifs :
• La prise en compte du sujet au travers d’une offre de soins efficiente et de qualité.
• La législation relative aux droits des malades, de leurs familles et
de leurs entourages. • Le principe de réalité socio-économique que représente la politique nationale de
santé liée à la psychiatrie. • Le nécessaire questionnement de l’institution sur ses pratiques, aussi bien en interne
qu’en externe. Si depuis bien des années, l’évolution de la psychiatrie était avant tout due à la volonté, aux savoirs et aux connaissances des soignants ; actuellement elle est intimée par la primauté de l’économique sur l’Humain et par les règles du fonctionnement d’entreprise au risque que le sujet s’efface ; que l’être du malade ne soit plus que réifié, ou pire, « tarifié » ; que l’écoute, au sens de faire advenir la parole du patient, se dérobe pour laisser place à un trop plein de protocoles et d’actes codifiables. Comment maintenir ce qui fait l’essence de notre spécificité, la rencontre avec le sujet dans sa globalité, comme l’offre la psychanalyse, et non pas scotomisé sur un ou des symptômes, à l’inverse de ce que propose les classifications nosographiques internationales actuelles ? Cette rencontre n’étant possible qu’avec le filet des savoirs cliniques, d’une théorie de l’Humain et de l’éthique. L’éthique a pour objet le domaine de la pratique humaine en tant qu’action reposant sur une décision, impliquant, le plus souvent, une praxis. Les questions fondamentales de l’éthique concernent le bien qui doit déterminer la conduite et l’action. Son but est d’établir les fondements d’un agir et d’une vie en commun justes, raisonnables et remplis de sens. Les principes et fondements de l’éthique doivent être perceptibles de façon universellement valable et raisonnable, sans référence à des autorités ou conventions extérieures. C’est pourquoi elle adopte, vis-à-vis de la morale en vigueur, un point de vue distancié et critique. L’aspiration à la totalité (au sens d’une ingérence complète dans la vie du sujet) contient, en soi, la potentialité du totalitarisme où le singulier n’est plus respecté dans son originalité ir- réductible. Ainsi se révèlent les causes de l’abandon de l’espace intersubjectif, de la relation à l’autre et, donc, de l’éthique. Alors, le point de départ de la relation éthique est le face-à-face, c’est-à-dire la rencontre du je avec autrui. L’apparition d’autrui me confère une responsabilité. J’assume sa faiblesse, sa fragilité, sa vulnérabilité, sa faillibilité qui font, entre autres, sa spécificité d’Humain. Une relation se noue, constituant le fait originel de la fraternité et engage ma liberté. « Je suis
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responsable d’autrui ». Ici, l’éthique se hausse au niveau d’un absolu qui règle l’exis- tence et désigne la relation à l’autre comme l’une des modalités de l’être.
De manière plus globale, la sectorisation demeure le meilleur dispositif pour ac- compagner tous les patients, sans discrimination. Ceci dans un temps qui est moins « sous contrainte de rapidité », notamment pour le secteur extra hospitalier, mais aussi dans leurs environnements propres, avec des équipes soignantes de qualité. Ef- fectivement, si l’inconscient est intemporel, patients et soignants ont besoin de temps. Besoin qui devient de plus en plus difficile à satisfaire par faute de places à l’hôpital, et par dilution des missions en extra hospitalier.
Il apparaît clairement que la nouvelle gouvernance concerne surtout l’attribution des moyens, la logique devient alors : « rapporter » de l’argent à l’hôpital et à la psychiatrie. De tout temps, en psychiatrie, la plus grosse dépense financière est celle liée aux person- nels. C’est pourquoi une démarche éthique concernant les soins passe nécessairement par le maintien, mais aussi le renforcement des personnels de santé et des moyens suffisants pour remplir équitablement et correctement leurs missions de service public.
Sans que ce qui va suivre puisse être considéré comme exhaustif, plusieurs points s’avèrent inquiétants et doivent être ré-interrogés au travers du prisme du questionnement éthique. De plus en plus, les établissements psychiatriques et les soignants sont poussés à une obligation de résultat chiffré, codé et quantifiable. La psychiatrie publique doit, en partie, s’affranchir de ce dictat. Ceci, parce que la fonction publique hospitalière doit, prioritairement, être au service du public; deuxièmement, en raison de la spécificité de la psychiatrie avec son rapport privilégié à l’inconscient qui, généralement, s’ac- commode bien mal de ces logiques du tout codifiable. L’inconscient n’est ni chiffrable ni quantifiable, le sujet ne peut ni ne doit être réifié, au risque d’être nié. De plus en plus de demandes sont adressées à la psychiatrie, tant par des institutions, des administrations que des particuliers. Les limites de notre champ d’action sont sans cesse repoussées. Mais toutes ces nou- velles demandes sont-elles toujours de notre ressort ? La psychiatrie est une spécialité médicale dont l’objet est : « les maladies mentales ». Pour maintenir la pertinence d’une approche globale, il est essentiel de poursuivre une approche pluridisciplinaire (sciences humaines, philosophie, sciences sociales...), pour une meilleure lecture des problématiques psychiatriques. Cependant, la notion de « santé mentale » devient de plus en plus envahissante, diluant notre mission fondamentale. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et toute souffrance psychique n’est pas à psychiatriser. Peut-être devrions-nous être parfois plus vigilants quant au fait de pouvoir dire non à certaines demandes, tout simplement parce qu’elles ne relèvent pas de notre spécificité ; mais aussi parce que le non peut être constitutif d’une nouvelle adresse, plus adaptée, pour ces mêmes demandes. Cependant, il est important que l’hôpital psychiatrique puisse retrouver une fonction « d’asile ». Mot qui, ici, n’est pas à entendre comme un lieu d’enfermement et d’alié- nation dans lequel la société se débarrasserait du sujet dit fou, mais comme un lieu d’accueil inviolable, où peut se réfugier une personne poursuivie, en rupture, lieu où l’on se met à l’abri d’un danger. Vouloir à tout prix le bien d’autrui, être persuadé de détenir ce bien et vouloir l’im- poser à l’autre cela se nomme le contrôle, la maîtrise, pouvant rapidement dériver au totalitarisme, à la dictature, à la tyrannie. De plus en plus, nous sommes confrontés au « turn over », plus communément appelé « durée moyenne de séjour », accéléré des patients en raison de la diminution du nombre de lits en intra hospitalier. Ceci ayant pour corollaire des difficultés à pour- suivre la prise en charge en extra hospitalier, ainsi que des rechutes rapides et donc plus de ré-hospitalisations lourdes, faisant ressentir un sentiment d’échec pour les patients et les soignants. A ce niveau là, pouvons-nous encore parler de qualité des soins ? C’est là une superbe illustration des dérives de cette logique du tout compta-
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ble. Sur quels critères faut-il évaluer le travail soignant ? Certainement pas uniquement sur la durée moyenne de séjour, mais bien sur le contenu et le sens que nous donnons aux soins que nous prodiguons. Là aussi, une approche éthique, centrée sur le sujet, s’impose. De plus en plus, nous devons nous interroger sur la demande de soins du patient psycho- tique, du désir du schizophrène ou du dépressif. En effet, contrairement aux pathologies somatiques, c’est souvent un autre que le patient qui demande. Et même si c’est le patient qui demande, sait-il ce qu’il désire ? Parfois le sujet ne demande rien alors que nous sommes persuadés, ou du moins nous croyons être persuadés, qu’il a besoin de soins ; parfois c’est vrai, mais parfois ...
Alors, intervenir, ne pas intervenir, se substituer, ne pas se substituer, décider pour autrui ? Pourquoi ? Comment ? Pour qui ? Depuis peu, tous ces question- nements soignants sont à prendre en compte en intégrant les dis- positions légales concernant les malades, leurs familles et leurs entourages. Sachant que, parfois, nous sommes amenés à prendre des décisions allant à l’encontre de nos valeurs éthiques personnelles (isolements, contentions, hospitalisations sous contrainte, limita- tions des heures de sortie...), mais pourtant frappées par le sceau de
la nécessité de soins. Pour conclure et au delà de la dimension individuelle de l’éthique, un centre hospitalier psychiatrique, s’il souhaite prendre en compte
de manière la plus globale possible, l’interrogation éthique doit s’in- terroger sur les relations entre l’institution et les individus qui la constituent, mais aussi avec ses partenaires extérieurs, notamment sur la place réelle qui est laissée aux familles des patients, leurs entourages, les associations d’usagers. C’est la raison pour laquelle il est judicieux de ré-interroger la notion de psychothérapie institu- tionnelle. Moyen pertinent permettant à l’institution de réfléchir sur
ses pratiques. La préoccupation et le questionnement éthiques doivent, il s’agit bien d’un impératif, être considérés comme un devoir d’individu, de
citoyen et de soignant."

 

 

Niches fiscales

ça me fait tristement sourire.
J'y reviendrai.

le blog d'orlando de Rudder

 Je ne suis pas d'accord avec lui quand il s'embarque contre les écolos et le climat et sans doute d'autres idées. Je recommande son blog ( cliquer sur le titre de ce message) , c'est quelqu'un de bien , pas un marchand.
Un extrait de  sa ponte du jour :
" ...Morale athée!
Nos anciennes colonies, qui étaient "françaises" avant Nice, la Savoie et la Franche-Comté, ont le droit de manifester leur culture et, hélas, leur religion. L'athéisme, cet hyper-humanisme a la double mission profondément humaine de lutter contre les religions tout en protégeant tout religieux qui serait opprimé en raison de sa foi. La lutte contre la violence, la discrimination est le pendant de l'athéisme qui est une recherche constate de l'amour vrai, sans marchandage d'un hypothétique salut dans l'au-delà: je ne suis pas de ceux qui vivent en marchandant! Je n'agiote pas! Ma vie n'est pas un livret de caisse d'épargne espérant les intérêts au centuple de me bienfaits!...."

il faut dormir maintenant

il faut dormir maintenant , fermer les yeux, penser autrement. Laisser venir les images et les pensées. Laisser remonter les sentiments, protégée au chaud sous ma couette, les dents propres, lavées au jet puis à la maxi brosse rotative électro turbo qui me  fait vibrer le crâne pendant que je compte les carreaux verts de la salle de bain.

la nuit dernière

la nuit dernière, au téléphone, avec un de mes frères, nous avons parlé très longtemps. Il me disait des mots agréables et réconfortants. je lui en disais aussi.