dimanche 5 décembre 2010

autoconservation, violence

Vouloir conserver et protéger sa vie est  salutaire mais  trop  le faire devient morbide. Pulsion de vie, pulsion de mort ne sont pas opposées. L'une, la dite pulsion de mort  me semble être, dans ce cas, la fixation et l'incapacité au mouvement de déprotection et  d'ouverture au monde extérieur.
Vraiment , cette histoire me tracasse. Je me sens jongler en pleine contradiction interne. C'est bien, ça fait réfléchir. Peut être bien qu'à un moment , je dirai " mais bon dieu , c'est bien sûr !
Et ma violence ?  celle que je veux à tout prix policer. c'est quoi ? une énergie que je m'évertue à ne pas vouloir m'attribuer ? une vieille rogne? une violence inhérente à l'humain, à moi? sadisme, cruauté ?

indian queen, Purcell, c'est bien

et je vais y penser en nageant

déménagement

j'aime pas les déménagements. j'imagine que c'est pire pour les animaux  même s'ils n'ont pas de meubles ni de cartons à transporter. ça doit me rappeler quand j'étais môme.

pulsion de mort

1) pulsion de mort , je n'arrive pas  à piger. 
j'ai eu envie de ne plus vivre parce que la vie me demandait un effort au dessus de mon entendement. Je voulais arrêter la souffrance, pas la vie.
Est ce ça la pulsion de mort?
j'ai avalé, il y a longtemps,  une fois, des  médocs pour ne plus avoir à lutter. Enfin , je décidais, en m'endormant,  de laisser aller passivement. Je me suis réveillée 36 h plus tard avec le même merdier à régler mais  j'ai compris ou admis que le suicide , ce n'était pas pour moi. Pile ou face, c'était face alors j'ai continué.
Pulsion de mort, je l'entends plutôt comme une volonté, quelque chose d'actif. 
Non,  je ne cherche pas activement la mort. Je ne suis peut être pas très aventurière en la  matière.
2) Pulsion de mort et  érotisme , si on m'explique , je pourrais peut être comprendre.