jeudi 23 septembre 2010

je veille

Hier matin, en ouvrant cette enveloppe qui contenait deux billets de théâtre et un mot, une tristesse lourde comme du plomb m'a envahie et ne me lâche pas. Je n'aurais pas été plus malheureuse s'il s'était agi d'un faire part de décès.
Comme on va se pendre, j'ai renvoyé les billets, les projets, les envies, les bonheurs esquissés.
j'ai fermé les yeux pour n'écouter que ces mots " je veille".

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