mardi 6 juillet 2010

L'art de toucher le clavecin ou autre

Couperin ( François )  , je suis une adepte forcenée. Dans son "Art de toucher le clavecin" , voila ce que j'en lis ce matin et je suis d'accord:

11 commentaires:

  1. horreur du clavecin, métallique et agressif.
    L'anti-sensualité même.

    Une pianiste.

    RépondreSupprimer
  2. Chère Pianiste, pour peu que vous n'aimiez pas les chats, nous n'irons pas dans le même paradis.
    Que le clavecin ne vous exalte pas, je peux l'entendre mais de grâce, n'en faites pas une vérité, elle est juste la vôtre.Pour ma part,le clavecin est un des instruments des plus sensuels mais aussi des plus puissants, dans le sens de puissance vitale. Quand Il m'arrive de rencontrer des personnes qui sonnent comme des clavecins et quand ces personnes, de surcroit, aiment les chats, je suis happée, ravit, propulsée hors moi et c'est ce qui dans la vie m'importe. l'importance d'être ravie.
    Le piano est pour moi plaisant , intéressant selon l'interprète et la pièce. il ne me ravit pas. Chacun sa drogue.

    RépondreSupprimer
  3. En fait, via Couperin, je parlais des mains des femmes

    RépondreSupprimer
  4. quand je rencontre quelqu'un qui sonne comme un clavecin et qui en plus aime les chats. alors c'est le paradis dans mes terre.
    je parlais aussi dans ce post, de mains, de mains féminines, de l'art de toucher.

    RépondreSupprimer
  5. piano ne s'oppose pas à clavecin.
    et puis il y a, instrument et instrument, interprète et interprète, pièce de musique et pièce de musique.

    RépondreSupprimer
  6. Pas sensuel ? bien sûr qu'il est sensuel, le clavecin, avec ses petits sautereaux aux becs de plumes de corbeau qu'on sent, quand on est aux claviers, titiller les cordes. Le piano est une brute épaisse à coté, qui vient frapper les cordes de ses uppercuts de marteaux. Et puis pour peu qu'il soit accordé à un beau tempérament inégal (peu importe lequel, ils sont tous efficaces), avec des tierces bien justes, ses tonalités parfaites et celles un peu fausses dans lesquelles on s'égare pour revenir, catharsis suprême, aux premières... Alors là... si c'est pas sensuel, ça...

    RépondreSupprimer
  7. ah ! mon PP ce que tu dis est si vrai!
    Molière , j'adore. je sais ça pas classieux mais c'est le seul que j'ai pu apprendre pour le réciter. Au moins on se poilait

    MAÎTRE À DANSER.- La musique et la danse... La musique et la danse, c'est là tout ce qu'il faut.

    MAÎTRE DE MUSIQUE.- Il n'y a rien qui soit si utile dans un État, que la musique.

    MAÎTRE À DANSER.- Il n'y a rien qui soit si nécessaire aux hommes, que la danse.

    MAÎTRE DE MUSIQUE.- Sans la musique, un État ne peut subsister.

    MAÎTRE À DANSER.- Sans la danse, un homme ne saurait rien faire.

    MAÎTRE DE MUSIQUE.- Tous les désordres, toutes les guerres qu'on voit dans le monde, n'arrivent que pour n'apprendre pas la musique.

    MAÎTRE À DANSER.- Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements* des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser.

    RépondreSupprimer
  8. Ah! j'oubliais... Les saveurs du tempérament... Ca, c'est pas un truc de pianistes qui pour la plupart ignorent qu'à part les octaves, leur piano est uniformément faux...
    Moi, j'ai du pot... Je connais les deux, ce qui me donne deux raisons d'aimer, et l'un et l'autre. C'est le contraire de la "double peine", c'est le "double plaisir"...
    Ah! le plaisir, Lésa, le plaisir et ses effets collatéraux ou ses effets retard...
    Je m'aperçois en vieillissant qu'on jouit mieux quand on sait...

    RépondreSupprimer
  9. je m'rappelle avoir vu, seul sur scène, un interprète réputé qui m'a littéral'ment éblouie par sa vivacité, son humour tendre et son intimité sauvage avec l'instrument.

    Que demander d'plus, effectiv'ment, à des mains féminines ?

    RépondreSupprimer
  10. et enfin, j'ai l'esprit de l'escalier, ce soir...
    puisqu'il s'agit de sensualité,
    ne dit-on pas "jouer du piano" quand on dit "toucher le clavecin".
    "Toucher"... ah! le beau mot que celui de "toucher"...

    RépondreSupprimer