samedi 15 mai 2010

comme dirait PP ; des pathologies compatibles

des pathologies compatibles.
l'humain n'est qu'un paquet de pathos, un gros tas , en vrac et chacun se débrouille avec le cadeau bonux. il y a des humains compatibles avec ma pathologie et d'autres moins,d'autres pas mais  pas du tout. Ma pathologie n'est pas supportable pour d'autres. C'est un peu dur admettre dans les deux sens.
ça n'a rien à voir avec la peur ou une différence. J'ai des marqueurs objectifs,
qu'on me laisse tranquille le matin,
le niveau sonore admis pas les deux.
les choix musicaux
les livres ds la bibliothèque, un coup d'oeil vite fait
les vues sur le monde, grosso modo. Un jour, j'ai eu une histoire avec une femme qui me dit son intention de  voter RPR aux prochaines élections, ça m'a refroidie,  tout net et dieu sait qu'elle me faisait de l'effet.
manger et boire ( pas forcement en même temps pour l'ordinaire mais bien ensemble pour le festif)  
l'odeur
le plaisir d'être à coté
la saveur et le reste.
et les discussions, les bonnes,  à n'en plus finir, sur tout et rien.
la circulation, la fluidité dans le territoire partagé.
grosso modo, c'est ça .

malgré une bonne croix dans  presque chaque case, ds fois , ça ne marche pas du tout mais alors pas du tout.
Une situation banale se transforme en scène d'épouvante. Un mot, un geste, un regard et ça dérape. On ne sait pas pourquoi. Cette incompréhension fondamentale est une chappe de plomb qui s'abat sur mon centre, impression physique brutale, angoissante d'écrasement. Je sombre vite fait  dans une forme de léthargie débile ; je meurs. Regarder l'autre en face sans plus savoir qui elle est et qui je suis. Seulement la haine bestiale de l'instant présent. Les phrases en boucle, les mots qui déraisonnent et résonnent comme si j'étais ligotée, la tête en bas  dans une cloche un jour de Rameaux. Arrêt sur image. je ne sais pas ce que ça lui fait a elle.  On tente de rembobiner le film, on tente de s'expliquer , ça ne marche pas. c'est pire, ça ne marche jamais. Le vertige et la nausée des jours  et des nuits durant. mais j'ai un mal de chien à dégager.
Pourtant la seule solution est fuir. il n'y a rien d'autre à faire .

3 commentaires:

  1. Pourquoi appeler ça "pathologie"? Pourquoi parler de pathos, avec le côté malsain de ce mot? Ou alors prenons-le en grec: l'hulmain, c'es tla passion, le refus du moche, du bas, l'aspiration à la poésie, à la grandeur! L'inventeur de l'amour et de la musique!
    Et cette passion, chez moi, est incompatible avec le pisse-froidisme restreint des pouacres ennemis de la joie...
    Totu ceci est merveilleux! vive l'humanité, avec du gras, des saucisses et des nouilles au gratin!
    Hors landau

    RépondreSupprimer
  2. Nous soulignions juste PP et moi même, par pathos, que l'humain sort d'un bouillon de culture, de la forge et du feu, de l'eau stagnante et du torrent, invente les nouilles au gratin (surtout réchauffées) et la comédia del arte, les max brothers et la théorie de la relativité et la guerre atomique.

    Chacun gère son mox à sa manière (Le MOX est un combustible nucléaire fabriqué à partir du plutonium et de l'uranium appauvri), la rencontre de deux mox ne fonctionnne pas toujours et va savoir pourquoi, ça tue..Dans la folie de l'impossible rencontre faut mieux se barrer au plus vite avant de se détruire mutuellement.
    je hais le drame mesquin. je hais le pisse froidisme (sic), j'y étouffe comme dans un brouillard assassin.
    j'aime avec passion mais si j'ai envie d'être emportée, je n'ai pas envie d'être complétement aveuglée ni totalement dupe.

    RépondreSupprimer
  3. mais la passion , c'est une autre histoire... la passion.

    RépondreSupprimer