jeudi 10 mars 2011

vivre, oui, mais pas n'importe comment

Peut être ai je peur de la fatalité dans la merdasse. La fatalité dans le bonheur ça n'existe pas... quoique parait qu'il faut avoir souffert pour savourer le bonheur. Je n'y crois pas vraiment, le bonheur est directement assimilable comme toutes les bonnes choses. Mais,  je ne sais pas si a force de nager dans le bonheur ,  on en  perd la saveur. 
je n'en suis pas là bien que ma vie soit plutôt confortable. je l'ai choisie.
Je parlais cet am, à mon bonnet. Depuis quelques temps, je ne peux pas dire qu'en matière amoureuse, je fasse dans le simple et douillet. 
1 - Je suis exigeante et j'aime les hors du commun sincères (pas les qui se la jouent). Ce n'est pas de toute tranquillité sachant que moi même, je ne suis pas un être docile. C'est pas tous les jours qu'on en rencontre.
2 - je crains l'ennui , rien de pire. L'ennui vient aussi avec le train train donc encore  le choix des hors du communs
3 - j'ai cependant  un grand besoin de sécurité ... couplé à un caractère autonome
4 - les autres, que je rencontre, ont également un caractère autonome. J'aime pas les trop collantes ( sauf quand j'ai envie)  et ni celles qui se sentent redevables au lieu de se sentir heureuse d'avoir reçu, perçu et échangé ( surtout quand j'ai raison ) 
5 - Elles ont aussi de la bouteille et portent de bonnes valises ( ah les ex !  , ah les bobos au coeur ! ) et pourtant pensent comme moi qu'on a qu'une vie.
6 - la vérité :  Je me soupçonne fortement de ne tellement PAS SUPPORTER LES FINS D'HISTOIRE,
la disparition de mon  désir (parce que j'ai merdé à me laisser trop envahir et que j'étouffe  et que parce que parce que parce que ),
les querelles de ménages,
la confrontation à nos bassesses et nudité stupide
à nos besoins de pouvoir à la con,  
à nos névroses,
à nos "j'ai pas le droit d'avoir une belle vie, c'est le programme",
à ne pas être à la hauteur de nos danses de séduction,
QUE JE  PRÉFÈRE NE PAS LES COMMENCER.
Elles restent ainsi idéales, les non histoires d'amour .. et elle aussi et moi aussi . Je me dis qu'à la prochaine rupture, soit par effilochement  soit  par coup de vaudeville, je n'y survivrai pas. Non seulement à cause de la douleur mais aussi à cause d'une sale impression de vie engluée dans  la  fatalité de merdasse.
j'ai besoin d'être positive parce que j'ai constaté que l'on fabrique sa vie, en malheur ou en mieux. Cette manière de voir demande une confrontation à soi qui n'est pas de tout repos,  j'ai besoin d'un bon retour de positif pour recharger ma batterie.
Je n'ai pas de montre mais je porte un chronomètre dans  les lignes de ma main droite et souvent je regarde le temps qui me reste et je me dis : " magne toi le derrière, on a qu'une vie et elle est bien entamée. Il n'est plus temps d'avoir des regrets. Je veux pas finir dans le gras de canard qui m'a si longtemps coincée dans le bocal de conserve". 
vivre,  oui,  mais pas n'importe comment, ce n'est pas du luxe. On dirait que si pourtant.

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