mardi 7 décembre 2010

s'abrutir

A nager comme je nage, on peut le dire c'est aussi pour m'abrutir, ce soir plus particulièrement.  Je vais m'en expliquer immédiatement . 
je nageai d'un aileron alerte en comptant mes tours. Soudain, je me réveille,  le compte en vrac. La dernière fois j'en étais   au 4eme tour de la 11 eme série de 333 m.   Faut dire qu"il y a de quoi s'y paumer. 
Déja que je ne sais même plus compter la monnaie marron. Dorénavant,  je la refile  en vrac à l'épicier du bas quand il me réclame 12,47 € pour mes courses. Il compte les pièces comme un grand. Soit il m'en rend ou bien , il m'en redemande. Dans ce deuxième cas, je paye en carte bleue. Comme chez lui, il faut un minimun de 15 € pour payer en CB, je me recogne  un tour de magasin pour trouver qq chose pour faire le compte. Souvent, ça tombe sur une tablette de chocolat. De retour à la caisse, il me redonne ma mitraille que je recolle dans ma poche. Il refait le compte (ça use en encore un bout de papier de la machine  à faire les comptes). j'en ai toujours pour au moins 3, 07 € de plus. En sortant de l'épicerie, je me dis : " merdre , j'ai oublié d'acheter les mandarines" .
Ben voila,  je pense à ça dans l'eau. Comment voulez vous que je puisse compter mes tours sans me paumer? 
Quand j'arrive au bord du bassin, je remonte mon masque et me hisse comme un vieux phoque pour regarder l'heure à la pendule municipale .. et là surprise, il est  1h de plus  que je ne pensais. Alors  je  me demande ce que je foutais en parallèle  de ma discussion  dans l'eau avec l'épicier. J'étais où? aucune idée. moi,  disparue dans une autre dimension  temporelle.
Ce n'est peut être de l'abrutissement mais du voyage intersidéral.

2 commentaires:

  1. Et si pour voir, comme ça un jour, tu nageais sans compter .

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  2. je le fais aussi.. c'est en plus intersidéral, surtout avec le bruit de l'air /inspiration/expiration , qui passe dans le tuba et qui n'est plus couvert par mes pensées de comptage de tours

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