mardi 2 novembre 2010

le savoir vivre

Dans la rue , Malagutti et Flandria étaient la marque du suprême mauvais goût, de la classe inférieure, des prolos et de la vulgarité.  Au lycée,  la progéniture de la bourgeoisie locale étalait aussi sa vulgarité ,  carrés Hermès, chaussettes Burlington, chaussures Weston (qu'ils pensaient être anglaises,  ça me faisait rigoler). Ce qu'ils avaient en commun, ces gosses de riches et de pauvres, était  leur enfermement  individuel  et collectif dans leur destin de classe. Rares sont ceux qui échappent et qui accèdent à autre chose, à leur chose à eux, par l'élaboration d'un  véritable savoir vivre personnel. Il est vrai que ce n'est pas le chemin le plus facile.
Là dessus, je vais bûcheronner. 

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