samedi 27 novembre 2010

Elle court

Elle court comme une sourde. Les feuilles volent devant ses yeux , voilent sa face. 20... 300.... 400 feuilles , 1000 pages parcourues dans la journée. Lignes en sauce,   chiffres salades,  lettres en bocaux. Elle se gave d'indigeste.
Non non !  pas l'explosion!  il faut tenir et retenir. La tempête va surement se calmer, elle ne peut que se calmer, comme tous les phénomènes naturels...
Oui mais les diables  hantent leur demeure légitime, virés pour cause de tapage nocturne. Ils reviennent sans cesse à la charge. Ils dansent entre les lignes et derrière les virgules. Ils assaillent le faire comme-ci.
La vie voit rouge.  ça se lit  dans ses yeux, parait 'il.

2 commentaires:

  1. Voilà du court qui innove ! (les poèmes courts ont rarement cette teneur mystèrieuse)

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