mercredi 30 juin 2010

ce qui reste de la théorie lacanienne, c’est l’idée, magistrale à mes yeux, qu’il existerait dans l’amour en général une composante, voire une structure de nature perverse, une structure « homosexuelle sublimée » commune aux homosexuels et aux hétérosexuels". E.Roudinesco

http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CM_065_0007&DocId=12921&Index=%2Fcairn2Idx%2Fcairn&TypeID=226&HitCount=12&hits=343b+314c+3139+30d7+300c+13af+12ea+dae+13c+29+1d+1b+0&fileext=html#hit1

"....Avant d’entrer dans le détail, je répondrai que Lacan, dès 1953, fait de l’amour homosexuel le prototype de l’amour et que, comme l’amour homosexuel est à ses yeux une perversion, il y a forcément pour lui une disposition perverse dans l’amour en général, ce qu’il exprime par cette maxime inoubliable : « L’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas. » Plus encore, le « désir pervers » qui, selon lui, caractérise l’homosexualité – mais ne s’épuise pas en elle – ne se soutient que d’une « captation inépuisable du désir de l’autre[23] [23] Jacques Lacan, Le Séminaire I, 1953-1954, Les écrits techniques.... Pour bien montrer que le désir pervers caractérise autant l’homosexualité que l’hétérosexualité, Lacan commente l’œuvre de Proust : « Souvenez-vous de la prodigieuse analyse de l’homosexualité qui se développe chez Proust dans le mythe d’Albertine. Peu importe que ce personnage soit féminin – la structure de la relation est éminemment homosexuelle[24] [24] Ibid. , p. 247. .... ». E Roudinesco

1 commentaire:

  1. la structure de la relation est éminemment homosexuelle ...
    homosexualité masculine

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