dimanche 1 novembre 2009

lue par la famille

jusqu'où dire en sachant que ce blog est lu par la famille.
jusqu'où dire sans blesser car même "juste dire" peut être tranchant comme une lame de couteau, culpabilisateur et accusateur, simplement parce que je fais partie d'un groupe dont l'histoire est attachée à la mienne. Comment dire sans que ce soit indécent, gênant, menaçant.
Simplement être? en silence? entre les lignes, en nuance? pfou !
on verra bien.

par exemple, si je parle de ces éclats de bombe laissés au fond du jardin des 4 cyprès, ça va faire quoi ? quelqu'un les a t'il ramassé?
C'est un putain de sale exercice que de se lancer dans l'archéologie d'un groupe vivant. Comme si les souvenirs évoqués par les uns volaient quelque chose aux autres.
Ces bouts de bombes sont certainement restés au fond du jardin et ont disparu. Chacun de nous y a posé son regard et l'a stocké au fond de sa mémoire , regard unique cependant affecté par le terreau imaginaire collectif et peut être même commandé par celui ci.
Lors de nos regroupements familliaux, je plains et j'admire les " pieces rapportées" ( je hais ce terme).Je me dis aussi que s'ils sont là , c'est aussi qu'ils ont bien envie.



there is no private joke on this place...

2 commentaires:

  1. les éclats de bombes ? bien sûr qu'ils ont été ramassés, le nouveau proprio est ferrailleur, si ma mémoire est bonne...

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  2. tu crois qu'il a fait fortune avec NOS éclats de bombe des canadiens?
    ah le chien de cochon !

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