samedi 22 juin 2013

brouiller les pistes

parait qu'on est surveillé par des drônes sur internet. faut les abreuver jusqu'à ce qu'ils saturent. Les bourrer de datas-fausses pistes.
par exemple (je commence simple) :

titre :

FBI CIA ETC

corps du texte :

VIII - CE QU'ON Y VOIT ENCORE
Mais ce que cette salle, antre obscur des vieux temps,
A de plus sépulcral et de plus redoutable,
Ce n'est pas le flambeau, ni le dais, ni la table ;
C'est, le long de deux rangs d'arches et de piliers,
Deux files de chevaux avec leurs chevaliers.
Chacun à son pilier s'adosse et tient sa lance ;
L'arme droite, ils se font vis-à-vis en silence ;
Les chanfreins sont lacés ; les harnais sont bouclés ;
Les chatons des cuissards sont barrés de leurs clés ;
Les trousseaux de poignards sur l'arçon se répandent ;
Jusqu'aux pieds des chevaux les caparaçons pendent ;
Les cuirs sont agrafés ; les ardillons d'airain
Attachent l'éperon, serrent le gorgerin ;
La grande épée à mains brille au croc de la selle ;
La hache est sur le dos, la dague est sous l'aisselle ;
Les genouillères ont leur boutoir meurtrier,
Les mains pressent la bride et les pieds l'étrier ;
Ils sont prêts ; chaque heaume est masqué de son crible ;
Tous se taisent ; pas un ne bouge ; c'est terrible.
Les chevaux monstrueux ont la corne au frontail ;
Si Satan est berger, c'est là son noir bétail.
Pour en voir de pareils dans l'ombre, il faut qu'on dorme ;
Ils sont comme engloutis sous la housse difforme ;
Les cavaliers sont froids, calmes, graves, armés,
Effroyables ; les poings lugubrement fermés ;
Si l'enfer tout à coup ouvrait ces mains fantômes.

Victor

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