vendredi 31 mai 2013

la voilà enfin, Désirée

Désirée est belle , elle sent bon, entre l'aigre et le sucre.
Elle saute comme un cabri. elle rit. Elle me fait rire.

1- le matin , on trouve un truc tout mouillé qui vient de tomber dans les copeaux depuis le ventre maternel. Comme on le voit tres bien sur cette photo , le placenta est encore  raccordé au  nombril .
j'ai pris un couteau et hop , tranché , puis un noeud  comme ds les westerns quand une femme accouche sous une carriole pendant que les indiens attaquent  puis pansement et  bétadine  (ce n'est jamais montré dans les films , c'est bien dommage).


2- Très vite sur ses pattes, ça n'attend pas des plombes comme les humains . Elle a été séchée et frictionnée. On dirait qu'elle sort de chez le coiffeur. Sa mère  Violette lui dit : " Welcome baby" ou quelque chose comme ça.


3- Pendant ce temps là d'autres se la coulent douce.



4- En deux heures, déja habituée à la vie sur terre. elle a trouvé de quoi manger et dormir. Ici bonne adresse , qu'elle va refiler  à Daoulas (Ane  fille ou garçon , on ne sait pas )  qui doit apparaitre ds quelques semaines ( on ne sait pas quand )


5- C'est bien une ânesse du Cotentin. Elle sent bon


4 commentaires:

  1. Une chanson de Dickès, paroles d'Allain Leprest, de mémoire :
    Va mon petit âne
    use tes sabots
    a fleur de montagne
    tu hisses ton fardeau
    va mon petit âne,
    fichu bourricot
    sous les coups de canne
    tu courbes le dos
    Tu trimbales des oranges
    des amandes amères
    des grenades très étranges
    des dattes sanguines
    si tu larguais tes amarres
    je monterai sur ton dos
    on ferrait le monde entier
    Mon fichu bourricot,
    si tu larguais tes paniers
    je sauterais sur ton dos
    on peindrait le monde entier
    sans un drapeau !
    va mon petit âne
    file au grand galop
    galope et regagne
    l'âme des chevaux
    va mon petit âne
    fais le grand détour
    d'Afrique en Espagne
    galop d'Amour !
    Dickès qui ne chante plus et Leprest qui est mortibus, c'étaient des potes !

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  2. Souviens-toi !
    C'est pour elle :

    L’âne souvent dit non et baisse les oreilles.
    Il s’arrête en chemin, ne craint pas les rossées.
    On dit qu’il est têtu, et cent choses pareilles
    A ces rumeurs odieuses, idiotes et dépassées

    L’âne en a plus qu’assez, enfin, qu’on le diffame.
    Il veut tout simplement qu’on lui dise où l’on va...
    Gentiment, poliment ; car il y a une âme
    Sous le bonnet de l’âne et un cœur sous son bât

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  3. Bon, je craque ! elle est trop mignonne
    Je suis de plus en plus zoophile !

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  4. Les ânes me rappellent parfois le Niger.
    Vers Ayorou, à Dogon-Doutchi, moins à Niamey, sur le bord du fleuve, le Niger, fleuve jaune de terre, ils y avait beaucoup d'ânes les jours de marché. Les ânes étaient parfois teints de quelque marques de peintures sur le poil. Il faudrait que je retrouve quelques fotos. Ils étaient souvent maltraités par les hommes, comme s'ils voulaient se venger de leurs difficiles conditions de vie. Là-bas, on vit au jour le jour, on ne sais pas si demain on mangera... ou si on périra de quelques maladies à la con. Les ânes avaient les marques du bâton.
    Les femmes aussi avaient leurs ânes. Là-bas les femmes ont une bonne autonomie, elles mènent les choses de la vie, plus que les hommes qui passent beaucoup de temps à palabrer dans les fadas.
    Et c'est avec une petite baguette, un brin de jonc, tout doucement qu'elles mènent leurs ânes. Leurs ânes sont plus joyeux et très beaux.

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