Je me demande pourquoi mes écrits vous font réagir de cette manière, somme toute agressive. Quand un Petit frère donne son avis, il devient la deuxième tête d'une hydre ...Quand PP vous interpelle, il devient mon secrétariat, plutôt rigolo.. PP en secrétaire particulier, très particulier. Mon histoire et mes récits vous dérangent ils à ce point qu'il me faille m'expliquer auprès de vous? Tiens donc ! Anonyme, je me donne la liberté de penser, de me laisser penser, d'écrire à ma guise. Je n'ai surtout aucun compte à rendre.
Anonyme(s?), vous vous exprimez comme une foule hostile sur la défensive. Cette forme d'être contre les autres plutôt qu'être avec, m'ennuie , je n'en tire aucun plaisir. Vos commentaires sur mon blog vous désignent comme la caricature d'un monde qui se traîne dans son ennui. C'est la raison pour laquelle je vous publie encore mais comme les plaisanteries les meilleures sont les plus courtes, je vais bientôt cliquer sur "supprimer ce commentaire" plutôt que "publier".
PS: Quel est donc ce plaisir que vous avez à lire ce blog ? Mes propos vous troublent? Allez un peu de courage, sortez donc de vos plats jugements.
dimanche 15 août 2010
vendredi 13 août 2010
je ne sais ni lire ni écrire
ou bien : je ne dois ni lire ni écrire, il faut donc attendre.
je ne puis qu'épeler ?
A-comme : ça doit se faire comme ça , je laisse faire
B-comme : quelque fois, je doute de ce chemin sans balise
C-comme : " soit ! " conjugué depuis la naissance à l'impératif qui fond comme une muraille de sucre
D-comme : laisse apparaitre un "être" l'indicatif qui se présente à moi sans futur préfabriqué, parce que le passé se relit d'une autre façon.
E - euh ! Mon corps du passé demande un présent, il se l'offre en nageant dans l'eau avec des ailes .
A- je suis en nage avec elle, dans son eau.
E- Se recomposent des alphabets internes d'où, bientôt peut être, sortirons de nouveaux mots
en vue et place des vieux maux.
je ne puis qu'épeler ?
A-comme : ça doit se faire comme ça , je laisse faire
B-comme : quelque fois, je doute de ce chemin sans balise
C-comme : " soit ! " conjugué depuis la naissance à l'impératif qui fond comme une muraille de sucre
D-comme : laisse apparaitre un "être" l'indicatif qui se présente à moi sans futur préfabriqué, parce que le passé se relit d'une autre façon.
E - euh ! Mon corps du passé demande un présent, il se l'offre en nageant dans l'eau avec des ailes .
A- je suis en nage avec elle, dans son eau.
E- Se recomposent des alphabets internes d'où, bientôt peut être, sortirons de nouveaux mots
en vue et place des vieux maux.
vendredi 6 août 2010
Le syndrome du larbin
suis tombée sur cet article :
Le syndrome du larbin
I) Définition
Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.
II) Analyse des symptômes
L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire. Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.
III) Hypothèses sur l’origine du syndrome
Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale.
Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. La transmission génétique des caractères aurait favorisée la sélection d’une souche vivace de larbins domestiques au profit d’une nouvelle espèce de primates : l’homo larbinus.
Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme.
Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit ainsi par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.
IV) Quelques exemples
Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, la Stasi, Corée du Nord, isolement, dictature socialiste, évasion fiscale, paupérisation, millions de morts...
Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature "littéraire" d’un larbin digne de ce nom :
Les riches il faut les bichonner, les câliner, si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs.
Le Bolchévisme ? Non merci les Russes ont essayé en 17...
Comme en Corée du Nord ou au Zimbabwe ?
La fortune de Bill Gates ? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi ?
Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe !
Ma patronne paye trop de charges !
Les parachutes dorés c’est une compensation pour dissuader de saboter davantage l’entreprise, divisé par le nombre de salariés ça fait beaucoup moins que dans une seule poche.
V) Population affectée
Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire parti des 1% les plus riches). Les larbins sévissent en masse sur les forums d’économie dont l’étude de cette discipline semble en aggraver les symptômes. Le paysage politique avec l’élection d’un président au service des ploutocrates révèle un seuil de contamination critique dans la patrie des droits de l’homme. La situation est grave mais peut-être pas complètement désespérée et les symptômes ne cessent d’évoluer au fil de l’actualité, aussi aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes.
Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.
II) Analyse des symptômes
L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire. Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.
III) Hypothèses sur l’origine du syndrome
Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale.
Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. La transmission génétique des caractères aurait favorisée la sélection d’une souche vivace de larbins domestiques au profit d’une nouvelle espèce de primates : l’homo larbinus.
Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme.
Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit ainsi par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.
IV) Quelques exemples
Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, la Stasi, Corée du Nord, isolement, dictature socialiste, évasion fiscale, paupérisation, millions de morts...
Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature "littéraire" d’un larbin digne de ce nom :
V) Population affectée
Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire parti des 1% les plus riches). Les larbins sévissent en masse sur les forums d’économie dont l’étude de cette discipline semble en aggraver les symptômes. Le paysage politique avec l’élection d’un président au service des ploutocrates révèle un seuil de contamination critique dans la patrie des droits de l’homme. La situation est grave mais peut-être pas complètement désespérée et les symptômes ne cessent d’évoluer au fil de l’actualité, aussi aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes.
ce qui est normal
Ce qui est normal ne m'est jamais apparu très normal.
Essentiellement la règle d'être dans le monde, différente si l'on est homme ou femme, distribution du pouvoir sur le mode éléphant/alouette.
Les scènes de tables festives m'ont toujours semblé des plus aberrantes . Le rituel de répartition des tâches, répartition c'est beaucoup dire car à table , le seul moment où les mecs s'activaient était la cuisson des brochettes au barbecue, la découpe du gigot , l'ouverture des huitres, le débouchage des bouteilles de vin. Je me souviens des blagues, celles que le groupe permettait, autorisait, sollicitait, portées par le chef de bande ou de bandaison. Les femmes n'étaient pas autorisées à raconter des blagues, c'était vulgaire et inconcevable. Le dressage des esprits et des corps passe aussi par ces rassemblements ritualisés.
Les blagues de cul à 98 % sexistes ou anti pd ( les tapettes) disent que le sexe masculin est la seule vraie référence possible et imaginable et que l'autre sexe y est soumis. Je me souviens qu'une femme est baisable ou pas, mettable ou pas, tirable ou pas, qu'elle est coincée donc mal baisée si elle ne rit pas de ces blagues et une " vraie salope" si elle est bonne (au lit). Au fait , que se passe 'il donc de si sale avec ces femmes salopes?
A ces histoires, les femmes riaient aussi. Je n'ai jamais compris. C'est d'elles dont on parle si abjectement. Personne ne riaient pas, personne n'a eu envie de dire "ça ne me fait pas rire"?Tout le monde était il tellement à l'aise sauf moi ?
Il y avait aussi les blagues racistes. Une autre époque me direz vous, oui oui.
J'ai regardéles pubs pour les films pornos et des extraits. 9 titres sur 10 contient le mot "salope" Visiblement ce qui excite est de voir une fille, une femme se faire emboutir par tous les trous en même temps pour, in fine, la souiller.Tout ça pour son bien, pour la calmer ou/et pour la punir, cette "salope".
On démontre par l'audiovisuel donc par a+b , qu'au fond, elle n'attend que ça , se faire baiser dans l'avilissement et la violence, dans le négatif. Faut s'y mettre à plusieurs pour l'amener à la raison et à l'ordre. Dans le fantasme commun, la représentation négative des hommes est contenue dans la "perversion", anecdoctisée, marginalisée dans de grands classiques comme le mangeur du pain préalablement trempé dans l'urine des toilettes publiques, le pédophile vicelard, l'homme de pouvoir qui rêve de se faire talquer le cul par une subordonnée et enfin jouer à la gonzesse en se faisant par exemple sodomiser par un gros noir . Dans les films de pd, il me semble que le fonds de commerce est basé sur la performance, gros sexe et exhibition des corps body buildés dans une esthétique classique et stéreotypée gréco-hollywoodienne. Même à tendance masochiste ou morbide, le ton reste celui d'un performeur accompagné par le ou les partenaires.
Les femmes,elles, doivent être révélées à leur vraie nature d'esclave, remise à leur vraie place, renvoyée à leur essence masochiste et inférieure. Heureusement, il y a toujours une bande de mec, des bons copains pour dévoiler aux spectateurs/voyeurs cette vérité et leur faire voir comment les femmes doivent uniquement jouir de leur statut de dégradée. D'ailleurs y a t'il des scènes où les femmes jouissent vraiment ? non, grosso modo, les films se terminent par des scènes sordides de marquage de territoire. C'est qui qu'est le chef ici!!! Elles gémissent.
Dans ces mises en scène, les femmes participent à la révélation de leur infériorité aux yeux du monde et ça ne rigole pas. Leur présence à l'écran signe leur consentement car si elles, actrices ET femmes, n'aimaient pas ça , elle ne seraient pas là. Elles actent elles mêmes leur soumission et font voir le chemin de la vérité aux autres femmes , spectatrices un peu cruches. Elles gémissent beaucoup, apparaissent couchées ou à 4 pattes, on ne sait pas trop si c'est de plaisir ou de douleur d'animal soumis. On en conclut "de plaisir et de douleur". On joue sur une supposée demande masochiste latente de leur part comme on suppose que les chiens aiment se faire botter le cul par leur maitre, qui ne doit ou peut être formulée par la femme elle-même (elle ne fait que gémir mais pas parler) et qui ne se révèle que via un homme, le vrai et seul révelateur. "Il faut un homme pour casser tes résistances. Regarde: je sais de toi ce que toi tu sais même pas de toi même. Je te réveille, je te révèle". Dans cette version hard du mythe du prince charmant que s'exerce la violence du pouvoir.
Quel est le vrai héros des films porno? l'acte violant corrélatif à l'exercice et la consécration d'un pouvoir absolu sur l'autre. Quel est le thème du film porno, le châtiment encouru par les femmes et la suprématie du pouvoir mâle. On suppose donc une faute préalable. Pourquoi châtier les femmes? Que lui reproche t'on ? La capacité à faire naitre et, pour les petits d'hommes, de n'être sorti que de ce trou là ( et non pas de la cuisse de Jupiter)? de les avoir berné parce que la vie sur terre est frappée de mortalité? Les femmes détiennent le pouvoir de la vie. Soit.
Oui mais pas seulement. Le pouvoir de jouissance des femmes exerce une terrible fascination, les vagins dentés et castrateurs, les clitoris rivaux de pénis, les mythes d'amazones etc. la jouissance féminine, c'est puissant. ça décoiffe, une femme qui jouit. Plus c'est bien, plus c'est insaisissable.
Peur que ça échappe et que ça demande encore plus ? Peur de ne pas être potentiellement à la hauteur? Danger qu'elle ait envie de passer à qq'un d'autre qui ferait mieux? Alors on se met à plusieurs, en horde, pour éteindre le feu et maitriser la bête.
Ces jeunes mâles ne sont pas sortis d'une homosexualité adolescente où ce sexe féminin que l'on méprise, ce trou noir cache aussi leurs parties de masturbation collective, cf leur suprême communion sur les terrains de foot.
La message porno est "faites taire ces chiennes en chaleur". Il faut les con/tenir, les baiser, les avoir. Il est impératif de les assujettir . Bouches et sexes cousus , sexualité, sensualité sous contrôle, mis en conformité à des "plaisirs/règles" normés et inculqués au quotidien.
On punit les femmes parce qu 'elles pourraient jouir "plus" que les mecs, être plus puissantes? parce que si les femmes accédaient à un statut de sujet sexuel, elles pourraient envoyer un coup de pied dans " l'entre hommes" de l'ado homo erectus ?
On punit les femmes parce qu 'elles pourraient jouir "plus" que les mecs, être plus puissantes? parce que si les femmes accédaient à un statut de sujet sexuel, elles pourraient envoyer un coup de pied dans " l'entre hommes" de l'ado homo erectus ?
Les stats montrent qu'une femme meure tous les 2,2 jours sous les coups de leur "compagnon" ( celui qui accompagne). je constate que peu d'hommes se font signifier dans la rue qu'ils sont sales sexuellement et que pour cela ils doivent être battus. Je constate que le sexe des hommes est la référence (ce qui est bien est bandant , on a des couilles ou pas etc etc), le sexe des hommes n'est pas une souillure à souiller mais l'outil de la justice comme le colt.
Je ne dis évidement pas que toutes les relations hétérosexuelles sont à jeter, je vois bien plein de couples heureux, civilisés et certainement inventifs. je vois et parle avec des hommes qui ne sont pas des machines de guerre et qui n'ont pas envie d'être assujettis à ces images.
mais ce qui m'intéresse surtout est de savoir pourquoi les femmes acceptent quasiment sans broncher ces représentations aussi négatives d'elles.
Les femmes font semblant de rire en riant tout de même de blagues sexistes, comme les bons nègres quand on leur tape dans le dos en disant "y'a bon banania".
Elles font semblant de vivre en vivant dans un monde où la norme sous jascente et discriminatoire est une homosexualité d'adolescents.
Alors pourquoi ne feraient 'elles pas faire semblant de jouir en jouissant tout de même ?
que se passe t'il dans la tête d'un otage?
Le syndrome de Stockholm semble être une manifestation de l'inconscient, poussé par le premier but de l'être humain : la survie. En effet, dans les fantasmes du sujet concerné, en s'attirant la sympathie de l'agresseur, l'agressé se croit hors du danger, croyant contrôler, même inconsciemment, les émotions de l'agresseur. Ce qui lui vaudra peut-être l'épargne de sa vie au profit d'une pacification pouvant être poussée à une fraternisation. En fait, c'est de l'angoisse que le sujet se protège, car le danger est toujours réel.
.
jeudi 5 août 2010
lanuitdu4troute
ben je vais te dire , j'y ai pensé toute la soirée à la nuit du 4 aout". voilà message laissé dans le blog de PP el moker
Musicalement "lanuitdu4troute" sonne mieux à mes oreilles que "thanks giving" (= Actions de Grâce . wiki dit : "Les toutes premières Actions de grâce furent des fêtes de la moisson ou des occasions de remercier Dieu pour des récoltes abondantes, en début d'automne" .
En associant, ces deux dates , me vient le dicton "qui sème la pluie récolte la tempête". j'irai donc à la manif du 4 septembre. Une première récolte de tempête?Après s'être laissé benoitement aveuglé par les éclats du bling bling, les yeux du bon peuple de France s'orientera t'il vers la lumière d'un septembre noir? j'y crois même pas.
nb : je note ici mon ambiguïté politique. L'action violente me terrorise, c'est ça fonction d'ailleurs.
j'ai très peur des réactions du peuple. l'est pas vraiment fin, le peuple.
Quelle autre solution?
aujourd'hui
Dès le matin, les questions remontent en surface, la relation des mots et du pouvoir, illustrée par deux exemples, le premier : les mots des hommes et les gemissements des femmes dans les films porno , le second, la mise en scene du pouvoir dans les discussions "amicales".
Ma recherche des racines du mal trouve t'elle ses limites en admettant la cruauté ontologique de l'humain? L'idée d'un paradis terrestre issu d'une traversée collective du mal, l'idée d'un monde avec une conscience, out? , devrais je m'assoir sur l'idéal du bien vivre ensemble?
J'ai decidé d'aller lire un quotidien en terrasse ensoleillée avec un café , comme en vacances à Morlaix (c'est comme ça ) et penser au plaisir, à qui me fait plaisir, à qui je procure du plaisir.
Ma recherche des racines du mal trouve t'elle ses limites en admettant la cruauté ontologique de l'humain? L'idée d'un paradis terrestre issu d'une traversée collective du mal, l'idée d'un monde avec une conscience, out? , devrais je m'assoir sur l'idéal du bien vivre ensemble?
J'ai decidé d'aller lire un quotidien en terrasse ensoleillée avec un café , comme en vacances à Morlaix (c'est comme ça ) et penser au plaisir, à qui me fait plaisir, à qui je procure du plaisir.
mercredi 4 août 2010
encore heureux que c'est pas l'hiver
http://www.starzik.com/mp3/titres/Isis_Scene_du_froid_L_hiver_qui_nous_tourmente-188753.html
lundi 2 août 2010
plus faire n'importe quoi / maladie virale
Franck Lepage me fait penser.
un matin tout tranquiii illleu ...pas vrai, il n'était pas tranquille ce matin je me réveille et je ne peux plus faire n'importe quoi. C'est un vrai gros handicap, plus pouvoir travailler à n'importe quoi .
J'y vais quand même; j'avais pas de fièvre. J'ai oublié la matinée. A la cantine , le choux rouge rappé m'est apparu encore plus irradié que d'habitude. j'ai pris le RER dans l'autre sens en sifflotant "la Vézinet" et le docteur m'a arrêté.
Depuis, ce n'est plus mon moi classique qui commande mais je ne sais qui , enfoui quelque part dans moi mais peut être bien partout.
quand quelque chose ne me plait pas, je ne peux pas . Point barre. le corps désigné comme garde fou. Je peux nager ou faire du velo pendant des heures, sans éprouver de fatigue. Je m'embarque, je me laisse embarquer pas toujours avec toutes les sécurités. Je suis mise en sécurité.
Je commence à accepter mes nouveaux impératifs, non plus comme un handicap mais une vérité de moi qu'il faut impérativement respecter. Je ne peux plus me brader. je ne peux plus m'éviter. Il faut encore que je me protège de la sollicitation d'autrui, de sa menace, de cette peur résiduelle d'être prise au piège, utilisée puis expédiée dans le vide.
Je commence à accepter mes nouveaux impératifs, non plus comme un handicap mais une vérité de moi qu'il faut impérativement respecter. Je ne peux plus me brader. je ne peux plus m'éviter. Il faut encore que je me protège de la sollicitation d'autrui, de sa menace, de cette peur résiduelle d'être prise au piège, utilisée puis expédiée dans le vide.
Je résonne comme une cloche en verre.
J'ai surtout besoin de temps. Pour le reste, je me débrouille pas si mal. En fait, en vrai , sous des allures de petit zoizo dans le cerveau, ma tête est aussi en train de se recoller. Besoin de temps, pour ébaucher. j'écris ma vie un peu tous les jours, elle se mélange les pinceaux avec d'autres.
Je me perche dans mon 6eme étage, je pense. Je me fais piquer mon 2eme vélo.
Si j'écris ça , ce n'est pas pour qu'on dise: "ah la pauv petite, snirf , ben oui , avec tout ce qu'elle a subi "ou "ah ! cette grosse cossarde, je vais te la remettre au taf vite fait" ...
je vous écris ces mots doux pour signaler que je suis juste un peu en avance sur vous...Cette maladie est virale .
le vol des mots
il y a quelques jours, je mettais en ligne un lien qui permet de regarder la video d'un spectacle de Franck Lepage (http://tvbruits.org/spip.php?article981) dont la réflexion est à mon gout très pertinente. J'ai découvert ce sale timbanque grâce à mon frère C. à l'esprit caustique qui fait sa réputation et ma joie.. Un grand merci à mon frère chéri.
sur la page d'accueil, il est écrit : " Un philosophe aujourd’hui oublié, Herbert Marcuse, nous mettait en garde : nous ne pourrions bientôt plus critiquer efficacement le capitalisme, parce que nous n’aurions bientôt plus de mots pour le désigner négativement. 30 ans plus tard, le capitalisme s’appelle développement, la domination s’appelle partenariat, l’’exploitation s’’appelle gestion des ressources humaines et l’aliénation s’’appelle projet. Des mots qui ne permettent plus de penser la réalité mais simplement de nous y adapter en l’approuvant à l’’infini".
il y a des années, il m'est venue une histoire ; celle d'un diable qui subtilisait graduellement les lettres de l'alphabet aux humains. Les sons disparaissaient les uns après les autres.
Cher futur narrateur de cette fabuleuse histoire , à ce stade , il vous faudra donner quelques exemples montés en crescendo qui rendront crédible le postulat ; la disparition des phonèmes.
Exemple avec cette phrase " Chair amie , je vous souhaite une bonne journée " , dite en vrai et au téléphone. les "a" puis les "n" puis les "i" disparaissent. Les rires immenses que vous allez déclencher, vous assurerons la sympathie de l'auditoire.
l'histoire continue :
" Les humains, las de chercher des parades, bientôt se turent. Ils s'épuisèrent entre les synonymes et tournures de phrase de remplacement qui elles mêmes étaient trouées etc etc. On tenta l'impro en langues des signes; bordel total. La vraie langue des signes était atteinte du même mildiou. Les échanges verbaux d'abord lacunaires, s'éteignirent . Des blancs de plus en plus longs et fréquents saccadaient les flux puis les envahirent. Le silence s'instaura (enfin?) entre les hommes. Le diable s'amusait .
Dans les livres, les lettres tracées se gommèrent, laissant des vides dans le papier et les enseignes. Puis, des mots disparurent, des verbes, des livres, et bon plan, les factures aussi .
Les idées disparurent.
Les idées disparurent.
Pendant un moment, on aurait encore pu trouver des stratégies de défense et d'attaque, mais il fut vite trop tard pour les formaliser, d'abord en soi, puis avec d'autres ou en même temps que d'autres, trop tard pour les confronter, les mettre en commun. Fini. stop. les humains étaient tous devenus rien.
Mais voila qu'au bout de quelques temps, le diable commença à s'ennuyer fort, très fort même. Plus de spectacle de tueries ni de chicaneries.
Comme les diables, ça n'a pas de suite dans les idées et, en plus, c'est très impulsif, d'un coup de sabot, il envoya valdinguer les lettres et les relâcha sur terre méthode pneumatiques des années 60 , via les volcans disséminés par ci par là sur le globe. "Allez débrouillez vous avec ça , vraiment vous n'êtes plus drôles, je ne vous entends plus vous haïr".
Comme des oiseaux gobeurs, les humains re-avalèrent les lettres (et le son qui était attaché à chacune) pendant qu'elles retombaient doucement en flocon sur le sol. Dès le lendemain matin , des injures, encore bancales soit , fusèrent.
Là, j'ai un grave manque d'inspiration. Faudrait lancer des anecdotes et surtout tirer de cette fable une grande leçon philosophique. Mais chacun peut se le jouer à sa sauce. La grande tendance pourrait être :
le sujet est 'il d'abord de parole? On enchainera sur des histoires d'enfants loups, c'est moins théorique et tout le monde pourra suivre, petits et grands. On finira en chantant un air du "livre de la jungle" de W.Disney en trinquant.
Drôle de vie. moi, je vous le redis.
Drôle de vie. moi, je vous le redis.
dimanche 1 août 2010
la grève
j'suis petite, très petite, j'apprends à lire. Je lis seule des livres. Des lignes faites des petits agglomérats de signes noirs imprimés sur le papier disent des choses que je peux enfin déchiffrer et comprendre. Toutes les connaissances à découvrir dans les combinaisons des 27 lettres. La vérité du monde m'est enfin accessible. Et bientôt , grâce aux super calculateurs, les 27 lettres piochées et assemblées au hasard pourraient bien révéler de nouveaux sens.
je ne me souviens pas de mes premières lectures mais d'un cahier de vacances. il me fallait compter et colorier en rouge les bonnets de bain de dames posées devant des cabines en bois. Au passage, j'apprends le mot "grève". La mer et la grève. La différence entre la plage et et la grève, c'est le silence et la place. Sur la plage , on piaille, on se marche sur le bide en jouant à la balle et en mangeant des chichis chauds.
Sur la grève, il y a d'abord du vent, pas de monde mais des individus isolés et silencieux, absorbés dans leur méditation. C'est beaucoup mieux.
La grève est sauvage, illimitée mais également calme et domptée.
En coloriant des bonnets de bains en rouge, j'ai appris la différence entre la populasse et le classieux. ça commence tôt le dressage.
l'inconcevable
ça a commencé avec les extra terrestres. Au delà de l' image d'Epinal de l'alien vert, méchant et gluant, ils pourraient être totalement inconcevables à notre esprit et nos sens.
A 10 ans, me voilà dans la merde : Comment concevoir l'inconcevable? Même plus tard, l'argumentaire religieux ne m'a pas tranquillisé et les mathématiques encore moi. Le dogme trinitaire et les espaces euclidiens, non merci, à d'autres.
Avec l'âge, je me suis inclinée face à ce constat : l'autre, moi ou demain peuvent être inconcevables, je l'ai vécu.
j'ai vécu l'inconcevable, je vis de l'inconcevable et pourtant la terre tourne... la vie se fabrique et de broc entre soubresauts et homéostasie. Elle me dépasse ou se traine. Elle me laisse sans voix.
Il mieux appréhender ce phénomène avec confiance sinon on a pas fini de dramatiser.
"Voilà pourquoi votre fille est muette"
Tiens, je vais relire cette farce , je suis sûre qu'il y'a quelque chose à en tirer.
Abd El Malik, le bon petit neg'/ travail famille patrie
article a ce sujet : http://lmsi.net/spip.php?article850
et le clip : http://www.dailymotion.com/video/xd0zjp_abd-al-malik-c-est-du-lourd_music#from=embed
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le droit de citer ou les femmes dans l'espace de la conversation
http://lmsi.net/spip.php?article701
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