Elle saute comme un cabri. elle rit. Elle me fait rire.
1- le matin , on trouve un truc tout mouillé qui vient de tomber dans les copeaux depuis le ventre maternel. Comme on le voit tres bien sur cette photo , le placenta est encore raccordé au nombril .
j'ai pris un couteau et hop , tranché , puis un noeud comme ds les westerns quand une femme accouche sous une carriole pendant que les indiens attaquent puis pansement et bétadine (ce n'est jamais montré dans les films , c'est bien dommage).
2- Très vite sur ses pattes, ça n'attend pas des plombes comme les humains . Elle a été séchée et frictionnée. On dirait qu'elle sort de chez le coiffeur. Sa mère Violette lui dit : " Welcome baby" ou quelque chose comme ça.
3- Pendant ce temps là d'autres se la coulent douce.
4- En deux heures, déja habituée à la vie sur terre. elle a trouvé de quoi manger et dormir. Ici bonne adresse , qu'elle va refiler à Daoulas (Ane fille ou garçon , on ne sait pas ) qui doit apparaitre ds quelques semaines ( on ne sait pas quand )
5- C'est bien une ânesse du Cotentin. Elle sent bon
Une chanson de Dickès, paroles d'Allain Leprest, de mémoire :
RépondreSupprimerVa mon petit âne
use tes sabots
a fleur de montagne
tu hisses ton fardeau
va mon petit âne,
fichu bourricot
sous les coups de canne
tu courbes le dos
Tu trimbales des oranges
des amandes amères
des grenades très étranges
des dattes sanguines
si tu larguais tes amarres
je monterai sur ton dos
on ferrait le monde entier
Mon fichu bourricot,
si tu larguais tes paniers
je sauterais sur ton dos
on peindrait le monde entier
sans un drapeau !
va mon petit âne
file au grand galop
galope et regagne
l'âme des chevaux
va mon petit âne
fais le grand détour
d'Afrique en Espagne
galop d'Amour !
Dickès qui ne chante plus et Leprest qui est mortibus, c'étaient des potes !
Souviens-toi !
RépondreSupprimerC'est pour elle :
L’âne souvent dit non et baisse les oreilles.
Il s’arrête en chemin, ne craint pas les rossées.
On dit qu’il est têtu, et cent choses pareilles
A ces rumeurs odieuses, idiotes et dépassées
L’âne en a plus qu’assez, enfin, qu’on le diffame.
Il veut tout simplement qu’on lui dise où l’on va...
Gentiment, poliment ; car il y a une âme
Sous le bonnet de l’âne et un cœur sous son bât
Bon, je craque ! elle est trop mignonne
RépondreSupprimerJe suis de plus en plus zoophile !
Les ânes me rappellent parfois le Niger.
RépondreSupprimerVers Ayorou, à Dogon-Doutchi, moins à Niamey, sur le bord du fleuve, le Niger, fleuve jaune de terre, ils y avait beaucoup d'ânes les jours de marché. Les ânes étaient parfois teints de quelque marques de peintures sur le poil. Il faudrait que je retrouve quelques fotos. Ils étaient souvent maltraités par les hommes, comme s'ils voulaient se venger de leurs difficiles conditions de vie. Là-bas, on vit au jour le jour, on ne sais pas si demain on mangera... ou si on périra de quelques maladies à la con. Les ânes avaient les marques du bâton.
Les femmes aussi avaient leurs ânes. Là-bas les femmes ont une bonne autonomie, elles mènent les choses de la vie, plus que les hommes qui passent beaucoup de temps à palabrer dans les fadas.
Et c'est avec une petite baguette, un brin de jonc, tout doucement qu'elles mènent leurs ânes. Leurs ânes sont plus joyeux et très beaux.