jeudi 10 mars 2011

je dois vivre ça

Je dois vivre ça, ces moments  d'incertitudes si proches  de l'angoisse. 
Depuis mon retour du Limousin, le corps vacille car il n'est pas dimensionné à l'esprit, comme dans les crises de croissance des animaux ou l'arrière train pousse plus vite que l'avant puis l'avant plus vite que l'arrière. La croissance fait mal parait 'il , j'avais oublié. je veux le vivre à nouveau  pour être sûre de ma renaissance. A la différence des animaux, je croîs différemment d'un coté et de l'autre, la gauche et la droite. Ma nouvelle organisation autour de la colonne vertébrale n'est pas stabilisée, je dirais que c'est le foutoir. 
ça a commencé avec les ondulations de dauphin. Le travaille de  ma colonne vertébrale physique m'a fait prendre conscience de manques dans ma colonne imaginaire ou plutôt que de manques , un décalage, une perte d'unisson, d'harmonie. On dirait que je manque d'accord comme un violoncelle sorti d'un grenier. 
Je parlai récemment avec Polo des harmoniques quasi sonores des corps humains.
En y repensant, je me vois en quête d'un nouveau genre d'accord. Je cherche à trouver la référence de base qui structurerait l'espace et le temps entre le chant de la terre et le mien. Je ne le trouve pas, sans doute parce que je ne sais pas encore quel est mon chant , je ne sais pas quelles sont les fréquences qui me forment et que je transforment -  donc je ne sais pas  quel est mon champs d'action, je ne sais pas me faire entrer en vibration.
En fait, je pense qu'il n'y a ni début ni fin, que le chant de la terre, le mien, l'espace entre la terre et moi , se mettent en marche simultanément. ça bourdonne comme dans une ruche, dedans moi, dehors moi, dans la terre, dans l'espace. 
Y 'a t'il besoin d'une référence  pour ces accords? ils sont mouvants perpétuels. La Terre bouge ,chante,  s'ouvre, se réchauffe et  moi, je nais et me cogne au feu et à l'os, au sel. Je  peux me sentir perdue, amère, désarmée, aveuglée.  Alors , il y a besoin de pauses pour prendre conscience et mesure de la grande Danse. Respiration puis se lancer à nouveau et trouver l'ouverture dans la ronde. Se laisser envahir par le biais de la main, émetteur et réceptacle de toute une  panoplie de  couleurs, températures et  formes de vibrations.
heu .... j'en étais où ???


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