Que montrent ces images? notre rêve de perfection jusqu'à la mort s'il le faut, la mort des autres, la mort de soi comme individu. Le corps musclé des hommes unis dans une fraternité érotisée. La fusion du corps et de la volonté , la soumission de tous à la puissance suprême.
Quelle différence entre le pas de l'oie fachiste , les uniformes des nazis les croix gammées et nos défilés actuels? je n'en vois pas , le moteur est le même. L'érotisation de l'ordre, le muscle saillant sous l'uniforme, le regard droit, la beauté canonisée.
Quand je vois les pubs pour les parfums pour homme Dior ou autre marque de marque, je me dis que ce qui est vendu est cette idéologie morbide. Non, décidément ces corps à l'unisson, ces corps marqués par l'uniformité ne sont pas beaux ni vivants. Ils sont issus, véhiculent , perpétuent une idéologie totalitaire machiste pd , où la seule vraie référence est le Masculin (faut que ça bande sans gras ni imperfection ! hommes, femmes vous ne sortirez pas de cette référence suprême) , qui oblige à un regard unique sur le monde, monolithique et mort.
Heureusement la réalité est plus prosaïque, plus drôle !
RépondreSupprimerIl nous faut chercher la beauté dans les tourments du corps et de l'âme.
Nos corps sont tourneboulés, mal-fichus.
Quand à nos âmes, lambeaux & fumeroles, elles enveloppent tout ce qu'il nous faut cacher !
Cette photographe, L.R., m'a tjrs profondément ennuyé.Même ses "guerriers" -comme par hazard-... les Massaïs. Enfin chacun ses fantasmes. Sachant qu'un fantasme n'a pas vocation à être réalisé!
Les Massaïs d'Ousmane SOW sont bien plus beaux...
yes yes
RépondreSupprimeroui, la réalité est bien plus drôle, vous avez raison .. plus farceuse
RépondreSupprimeret chez Ousmane Sow, ça sent la terre et les herbes
A voir ses mixtures, je pense qu'il n'y a pas que de la terre et des herbes !
RépondreSupprimerIl est un peu sorcier aussi, ce touilleur de marmites ! Un peu trafiquant, bouilleur de crus, brouilleur d'ondes.
Se traîner dans la terre, dans l'herbe, c'est une pratique d'enfant pour laquelle on était puni. On se tra^ne plus facilement dans l'eau.
C'est plus propre !
On en revient toujours là : la propreté contre la saleté.
Tout cela est très très relatif. Quelques rayures-ratures et hop on est clean !
En blanc, on devient tout sale. Et vice-versa !