ça n'a pas été facile à admettre. Au début de ma vie, je ne savais pas que c'était de la souffrance, c'était juste comme ça la vie, décalée et incertaine, perdue et déchirée.
j'ai opté pour vivre même si je suis morte pour autrui ou que je l'ai toujours été ou que je le suis devenue...Autrui prend plusieurs figures selon l'histoire et le temps. En général, je gère à mains nues.
Quelques fois pour passer le pic de l'insupportable qui dure , je m'avale du prozac, des vitamines et autres bizarreries. Vive la médecine des blancs. Il est clair que ça change la perspective. Les neurones de la grisaille tendance malédiction sont mis en cage. Le prozac, ce n'est pas la pilule du bonheur, c'est celle de la mise en réserve sans être dans le pâté ni avoir l'air d'une loque. Elle évite la guerre interne et l'épuisement total, ne donne aucun sens mais évite le non sens.
On dirait du Rimbaud !
RépondreSupprimereuh...je ne suis pas sure que Rimbaud ait été un adepte du prozac..
RépondreSupprimerA moins que vous ne vouliez dire du Rambo ( IV ou V )
RépondreSupprimerJe veux parler du style de l'écriture, on peur remplacer prozac par absinthe !
RépondreSupprimerma foi... l'absinthe, pourquoi pas?
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