J'ai 53 ans. je sais depuis longtemps qu'un jour je vais mourir. A 49 ans, j'ai failli y passer mais voila, je suis en vie. A ce moment, quelque chose en moi a décidé qu'il était temps de mieux vivre. j'ai pris le temps qui m'était nécessaire et je suis allée régler des vieux comptes. J'ai récupéré ce que mon père m'avait volé , : ma vie pour moi. Je sais je radote.
Pour ce faire , je l'ai tué symboliquement en le laissant s'empaler sur ma lance. Vous voyez l'image..une lance, emblème phallique. Cette image me convient parce qu'elle allie stratégie, force et humour. Je fais la nique à tous les commentateurs moralisateurs pas foutus de regarder au fond de leur propre cerveau rétréci.
Pour ce faire , je l'ai tué symboliquement en le laissant s'empaler sur ma lance. Vous voyez l'image..une lance, emblème phallique. Cette image me convient parce qu'elle allie stratégie, force et humour. Je fais la nique à tous les commentateurs moralisateurs pas foutus de regarder au fond de leur propre cerveau rétréci.
L'ordre symbolique social sous tendu par la différenciation femmes/ hommes interdit aux femmes d'accéder à l'universalité, espace infini, sauf par la voie de la folie, de la sorcellerie, au mieux dans l'exercice du pouvoir dans l'ombre de la lumière et au pire dans la maternité (oui oui , le plus vieux métier du monde ah merdum , je me trompe..)
Moi, je veux tout, je veux accéder à l'infini de mon ombre et de ma lumière. Mon corps change, mon esprit aussi, mes pas bien qu'errants me mènent dans des méandres qui attisent ma curiosité et mon envie ainsi que ma douleur. je me sens libre même si mortelle et fragile. Je suis guerrière mais aussi oeuf sans coquille. Avant tout, je parle.
Ce matin, j'observais la marque du temps sur mon visage, c'est garanti , je vieillis. mais je me préfère à 53 qu'a 20 ans. j'ai d'abord échangé l'angoisse permanente lourde comme une enclume contre la tristesse puis vient le temps de la colère. Longtemps je l'évitais comme la peste. j'ai enfin admis viscéralement que la colère juste, "orgè ", était vivante et nécessaire . Oui, il a fallu attendre tout ce temps.
Parents, votre devoir est de protéger vos enfants contre leur masochisme potentiel.
Parents, laissez les croitre, dites leur qu'ils sont beaux et bien. Et si vous n'êtes pas capable de ce minimum, alors mourrez ! mourrez pour laisser la place libre.
enfin de vos nouvelles !
RépondreSupprimerBienvenue dans la Vie
Sommes-nous à ce point tombés du même moule ?
RépondreSupprimerJe t'aime !
merci les aminches.
RépondreSupprimerJ'ai signé "anonyme" exprès !
RépondreSupprimerTiens ça me rappelle qu'il y avait à Poitiers un petit corbeau rigolo qui signait et mettait son adresse sur les blagues qu'il faisait :
Melle Anne Onyme,
4 rue du Souci...
je me souviens aussi que Guy Tarsèche et d'Alice Téric se faisaient livrer des chaines stéreo vues dans les pubs dans Tele 7 jours et payable après réception... Nombre de copines et copains avaient bénéficié de la manne.
RépondreSupprimerJ'en ai connu un dont j'ai oublié pseudos et avatars, hélas mort il y a deux ans, et dont je tairai le nom parce que je l'aimais vraiment même s'il avait depuis gagné à la force de son stylo une respectabilité de journaliste politiquement tout terrain... C'était un as en la matière !
RépondreSupprimeroui mais il avait la main.
RépondreSupprimerLui et ses parents étaient des obsédés de jeux du genre " combien de morceaux de sucre dans ce tas? " . Jeux qu'ils gagnaient souvent.