bon voila ce que c'est d'avoir un blog, vous êtes tenu de rassurer.
non, je n'étais pas partie aux Galapagos, j'étais dans les joints jusqu'au cou. j'aidais ma cousine V à refaire sa salle de bain. Et là, c'est comme les psychanalyses, il y a un coté interminable. D'un autre coté , le résultat est plus visible. une peinture rouge qui remplace une peinture blanche, c'est clair et net , ça frappe la conscience. et puis c'était bien avec ma cousine V.
Tiens, parlons de la psy ... 7 ans , plus des broutilles de réaxement de temps en temps.
7 ans à se reconstituer un corps, une parole (et c'est pas dit , encore) de fil en aiguille, lentement faire et défaire et laisser faire. chercher son âme dans une botte de foin.
je m'allonge, je parle , je parle à moi, en pensant que dans tout ce fatras, je vais bien y trouver qq chose d'utile pour sauver ma peau. et puis les silences, longs de gestation et le corps qui grince, se coince, maigrit, grossit selon les besoins de prtection ou de mise a nu. Avant tout, il y a la nécessité d'affronter les monstres intérieurs, à la mode gladiateur, face à face à l'arme blanche, sang contre sang. Faire crever la retenue tout en gérant la terreur. j'ai posé longtemps un regard distant sur le monde, en ne me sentais pas de là, mais mon corps y était plongé dedans, dans ce monde là. Il faut savoir se tenir en toute circonstance, ne pas faire peur avec la mort et la folie, ne pas faire peur avec la vie. Rester discrète.
Pendant une longue période , j'ai cherché le livre miracle qui, sous un titre anodin ...je ne sais pas .." la révolte intime " ou "le ravissement de Lol V Stein" ou "le concept d'amour chez St Augustin", serait en réalité le " Lesa Faker mode d'emploi" . j'ai lu un peu , beaucoup, passionnément pour m'aider à traverser ma folie. Enfin, ma folie supposée. Je pense que j'ai eu du bol. je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu du bol.
En ce moment, je ne lis plus de livres , je ne rêve plus. Je laisse faire la pousse de printemps. je suis dans le monde d'un autre manière; en vacances et en travail. On verra bien.
Ce " on verra bien " me fait plaisir.
une petite photo ? allez oui :
Mon Dieu ! que d'un seul coup en les lisant j'eus peur !
RépondreSupprimerCes quelques mots : "J'étais dans les joints jusqu'au cou".
Ma nièce se les roule pour l'année et l'avoue !
Me suis-je dit, in petto ! plein de honte et d'horreur !
"Il s'agit de plomberie, pas de beue, grand couillon !"
Vous entends-je me dire pour ma confusion !
comment cher PP, vous me trouvez jointivre? je me pensais plus étanche.
RépondreSupprimerjointivre et étranche !
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