Pour l'instant, je dis ce j'écris, je suis ce que je crie.
je suis ce que j'écris.
Cette écriture me fait galoper derrière elle , à son rythme à elle. Elle commande et j'exécute sans nul doute. Elle c'est moi, elle sait moi. je la libère afin qu'elle me sauve.
il n'y plus d'encrier . je n'imagine pas du tout où pourrait me mener ce creuset plein d'un liquide noir
dont une surface réfléchissante absorbe ma pensée ,
la distille
puis la dépose sur une plume
qui va retracer cette pensée sur une grande page blanche, un peu sableuse.
Encre , ancre. En morse , en scribe, en ordinateur.
Moi, je vais encore laisser courir ma patte gauche derriere la ligne qui se trace. Je vais la laisser jouer sans laisse sur la plage comme un petit chien chasseur d'algues mouillées. Un Oscar par exemple aux pattes palmées
Et puis le papier buvard. Le bavard imprime la trace à l'envers et parle à qui sait lire en miroir.
De nos jours, même si le buvard n'a plus la cote, nous gardons le goût des comptes à l'envers , des comptes à rebours, des comptes de faits , des soldes de tout compte...
jusqu'ou dire? jusqu'ou être? qu'importe... potentiellement jusqu'à l'infini.
Neurologiquement, biochimiquement, nous, les humains, sommes conçus pour la passion. je l'ai entendu dans le poste de radio.
infini + passion+ les autres, (vous savez... mon obsession de l'autre), voila le beau programme, Commençons, svp , en douceur. j'ai un peu le tournis.. Les montagnes russes sans doute.
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